Sex Differences in Clinical and Functional Outcomes among Patients Treated in an Early Intervention Service for Psychotic Disorders: An Observational Study

Can J Psychiatry. 2019 Oct;64(10):708-717. doi: 10.1177/0706743719854069. Epub 2019 Jun 12.

Abstract

Objective: It has been shown that men with a longstanding psychotic disorder have worse clinical and functional outcomes than women. Our objectives were to examine whether these sex differences are also present among patients treated in an early intervention service (EIS) for psychosis and to determine if these differences are related to risk factors other than sex.

Method: Patients (N = 569) were assessed for demographic/clinical characteristics at entry and for symptoms/functioning over 2 years of treatment. Clinical outcomes included remission of positive, negative, and total symptoms. Functional outcomes included good functioning and functional remission. Logistic regression models examined the relationship between sex and outcomes after 1 and 2 years of treatment while controlling for the influence of other risk factors.

Results: Men reported to be less educated and have a longer duration of untreated psychosis, poorer childhood and early adolescent premorbid functioning, higher rates of substance abuse/dependence disorders, greater severity of baseline negative symptoms, and poorer baseline social/occupational functioning than women. Women were more likely to achieve symptom remission than men after 2 years of treatment (negative odds ratio [OR], 1.69; 95% confidence interval [CI], 1.02 to 2.78; total OR, 1.79; 95% CI, 1.08 to 2.98). Women were also more likely than men to exhibit good functioning (OR, 1.61; 95% CI, 1.04 to 2.49) after 1 but not after 2 years of treatment. These results did not persist after controlling for other risk factors that could confound these associations (i.e., childhood premorbid functioning and age at onset of psychosis).

Conclusions: Sex differences seen in outcomes among patients treated in an EIS for psychosis may be largely influenced by the disparity of other risk factors that exist between the 2 sexes.

Objectif:: Il a été démontré que les hommes souffrant d’un trouble psychotique de longue date ont de plus mauvais résultats cliniques et fonctionnels que les femmes. Nos objectifs consistaient à examiner si ces différences entre les sexes sont aussi présentes chez des patients traités dans un service d’intervention précoce (SIP) pour psychose et à déterminer si ces différences sont liées à des facteurs de risque autres que le sexe.

Méthode:: Les patients (N = 569) ont été évalués relativement aux caractéristiques démographiques/cliniques au départ, et aux symptômes et au fonctionnement à 2 ans de traitement. Les résultats cliniques comprenaient la rémission des symptômes positifs, négatifs et généraux. Les résultats fonctionnels comprenaient un bon fonctionnement et une rémission fonctionnelle. Les modèles de régression logistique ont examiné la relation entre le sexe et les résultats après 1 an et 2 ans de traitement, tout en contrôlant l’influence des autres facteurs de risque.

Résultats:: Relativement aux femmes, les hommes ont déclaré avoir moins d’instruction, une durée plus longue de psychose non traitée, une enfance plus défavorisée et un fonctionnement pré-morbide au début de l’adolescence, des taux plus élevés de troubles d’abus et de dépendance à une substance, une gravité plus marquée des symptômes négatifs de base, et un fonctionnement social/professionnel de base plus mauvais. Les femmes étaient plus susceptibles que les hommes d’atteindre la rémission des symptômes après 2 ans de traitement (rapport de cotes [RC] négatif 1,69; IC à 95% 1,02 à 2,78; total-RC 1,79; IC à 95% 1,08 à 2,98). Les femmes étaient également plus susceptibles que les hommes d’afficher un bon fonctionnement (RC 1,61; IC à 95% 1,04 à 2,49) après 1 an de traitement, mais non après 2 ans. Ces résultats n’ont pas persisté après contrôle pour d’autres facteurs de risque qui pourraient confondre ces associations (c.-à-d., le fonctionnement pré-morbide dans l’enfance et l’âge à l’apparition de la psychose).

Conclusions:: Les différences entre les sexes observées dans les résultats de patients traités dans un SIP pour psychose peuvent être largement influencées par la disparité d’autres facteurs de risque qui existent entre les deux sexes.

Keywords: early intervention service; psychotic disorders; schizophrenia; sex difference.

Publication types

  • Observational Study

MeSH terms

  • Adolescent
  • Adult
  • Antipsychotic Agents / therapeutic use*
  • Early Medical Intervention*
  • Female
  • Follow-Up Studies
  • Humans
  • Male
  • Outcome Assessment, Health Care / statistics & numerical data*
  • Psychotic Disorders / drug therapy*
  • Psychotic Disorders / epidemiology*
  • Remission Induction
  • Risk Factors
  • Sex Factors
  • Young Adult

Substances

  • Antipsychotic Agents