Policies for Deprescribing: An International Scan of Intended and Unintended Outcomes of Limiting Sedative-Hypnotic Use in Community-Dwelling Older Adults

Healthc Policy. 2019 May;14(4):39-51. doi: 10.12927/hcpol.2019.25857.

Abstract

Policies have been put in place internationally to reduce the overuse of certain medications that have a high risk of harm, such as sedative-hypnotic drugs for insomnia or opioids for chronic non-cancer pain. We explore and compare the outcomes of policies aimed at deprescribing sedative-hypnotic medication in community-dwelling older adults. Prescription monitoring policies led to the highest rate of discontinuation but triggered inappropriate substitutions. Financial deterrents through insurance scheme delistings increased patient out-of-pocket spending and had minimal impact. Pay-for-performance incentives to prescribers proved ineffective. Rescheduling alprazolam to a controlled substance raised the street drug price of the drug and shifted use to other benzodiazepines, causing similar rates of overdose deaths. Driving safety policies and jurisdiction-wide educational campaigns promoting non-drug alternatives appear most promising for achieving intended outcomes and avoiding unintended harms. Sustainable change should be supported with direct-to-patient education and improved access to non-drug therapy, with an emphasis on evaluating both intended and unintended consequences of any deprescribing-oriented policy.

Des politiques ont été adoptées, un peu partout au monde, afin de réduire la surutilisation de certains médicaments qui présentent un risque élevé pour la santé, tels que les sédatifs hypnotiques pour traiter l'insomnie ou les opioïdes pour la douleur chronique non cancéreuse. Nous étudions et comparons les résultats des politiques qui visent la déprescription des sédatifs hypnotiques chez les personnes âgées vivant dans la communauté. Les politiques de surveillance des prescriptions ont mené aux plus hauts taux d'abandon, mais elles ont aussi donné lieu à des solutions inappropriées. Les moyens de dissuasion financière – par révision des listes d'assurance – ont poussé les patients à défrayer davantage les coûts à même leur poche et ont eu des impacts minimes. Les incitatifs de type « rémunération au rendement » visant les prescripteurs se sont montrés inefficaces. Le remplacement de l'alprazolam par une substance contrôlée a fait augmenter le prix du médicament sur le marché clandestin et a déplacé l'usage vers d'autres benzodiazépines, ce qui a causé des taux similaires de mortalité par surdose. Les politiques de sécurité et les campagnes de sensibilisation nationales, qui favorisent le recours à des choix non médicamenteux, s'avèrent les plus prometteuses pour atteindre les résultats escomptés et pour éviter les effets néfastes. Pour un changement durable, il faut offrir une éducation directement aux patients et assurer un meilleur accès aux thérapies non médicamenteuses, en mettant l'accent sur l'évaluation des répercussions souhaitées ou non de toute politique orientée vers la déprescription.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Aged
  • Aged, 80 and over
  • Canada
  • Chronic Pain / drug therapy*
  • Deprescriptions*
  • Drug Prescriptions / statistics & numerical data*
  • Female
  • Health Policy*
  • Humans
  • Hypnotics and Sedatives / therapeutic use*
  • Independent Living / statistics & numerical data*
  • Male
  • Middle Aged

Substances

  • Hypnotics and Sedatives