Introduction: Improved aquatic animal health management is vital to aquaculture's role in global food security

Rev Sci Tech. 2019 Sep;38(2):361-383. doi: 10.20506/rst.38.2.2992.
[Article in English, French, Spanish]

Abstract

Global food security and nutrition depend heavily on aquaculture, the continued growth of which is crucial as the world heads towards a human population of at least 9 billion by 2050, while harvests from wild capture will, at best, stabilise at current levels. Thus, a fundamental question is: how can we sustainably increase aquatic food production? It is clear that aquatic animal diseases present a substantial threat and, consequently, aquatic animal health management has a critical role in food security. An ecosystem approach to aquaculture will mitigate impacts on ecosystem services and biodiversity, and provide the necessary resilience to future disease threats, including those exacerbated by climate change. Due to the nature of aquatic production systems, this approach must encompass fisheries and other sectors that share the same resources. Improved aquatic animal health management must be a key component of aquaculture's future. At the national level, public-private partnerships are vital in achieving objectives of common benefit. Improved disease reporting and response is critical in the control of listed and emerging diseases and can only be achieved through government, industry and stakeholder collaboration. Great potential exists to improve biosecurity from the farm to national level, but this will only be achieved through collaboration. Industry cannot develop effective biosecurity without a clear government strategy and support, specifically legislation which provides an effective framework for safe trade. Governments have a key role in creating a regulatory environment that supports effective biosecurity and is attractive to investment; such as one that supports the development and regulatory approval of therapeutics. The improved control of transboundary diseases requires the wider and more consistent implementation of OIE standards, particularly on disease notification. This can only be achieved through improved collaboration between trading partners and by supporting low- and middle-income countries to strengthen their aquatic animal health services. There is incredible potential for aquaculture to continue its rapid growth and increase its contribution to global food security. However, sustainable growth of aquaculture is threatened by both known diseases, which we cannot effectively control, and new diseases, which may become pandemic. Recent pandemics have shown that global production systems are epidemiologically connected and, consequently, aquatic animal diseases present a shared global threat that demands global solidarity. The world now depends on a sustainable future for aquaculture and improved aquatic animal health management is critical to its continued and growing contribution to global food security.

La sécurité alimentaire et nutritionnelle mondiale dépend fortement de l’aquaculture, dont l’impératif de croissance continue est d’autant plus vital que la population mondiale devrait dépasser les 9 milliards d’habitants d’ici 2050, tandis que le produit des captures en mer se maintiendra, dans le meilleur des cas, aux niveaux actuels. Par conséquent, la question fondamentale est celle de savoir comment accroître les capacités de production durable de denrées alimentaires d’origine aquatique. Il est évident que les maladies des animaux aquatiques présentent une menace importante et que la gestion de la santé des animaux aquatiques joue un rôle déterminant pour la sécurité alimentaire. Une approche de l’aquaculture basée sur les écosystèmes permettra d’atténuer l’impact des maladies sur les services écosystémiques et sur la biodiversité et d’assurer la résilience nécessaire vis-à-vis des futures menaces sanitaires, y compris celles que le changement climatique risque d’amplifier. Compte tenu de la nature des systèmes de production aquatique, cette approche doit couvrir la pêche mais aussi d’autres secteurs partageant les mêmes ressources. L’amélioration de la gestion de la santé des animaux aquatiques est donc une composante essentielle de l’avenir de l’aquaculture. À l’échelle nationale, les partenariats public–privé sont déterminants pour la réussite d’objectifs d’intérêt commun. L’amélioration de la notification des maladies et de la réponse qui leur est apportée est essentielle pour lutter contre les maladies listées et émergentes et ne peut se faire qu’avec la collaboration des gouvernements, du secteur lui-même et des parties prenantes. Il y a une grande marge potentielle d’amélioration de la biosécurité en aquaculture, depuis la ferme jusqu’au niveau national, mais elle ne pourra se réaliser qu’en mettant en place une collaboration effective. La filière aquacole ne peut assurer une biosécurité efficace si elle ne dispose pas du soutien stratégique des gouvernements, en particulier sous forme d’une législation apportant un cadre effectif à la sécurité sanitaire des échanges. Le rôle des gouvernements est déterminant en ce qu’ils instaurent un contexte réglementaire propice à la biosécurité et attractif pour les investisseurs, par exemple en soutenant le développement et l’autorisation réglementée de nouveaux agents thérapeutiques. Fondamentalement, l’amélioration de la lutte contre les maladies transfrontalières passe par une mise en œuvre plus large et cohérente des normes de l’OIE, en particulier celles relatives à la notification des maladies. Cela ne peut se faire qu’à travers une meilleure collaboration entre partenaires commerciaux et le soutien apporté aux pays à revenu faible et intermédiaire afin qu’ils puissent renforcer leurs services chargés de la santé des animaux aquatiques. L’aquaculture a un potentiel de croissance énorme et devrait pouvoir contribuer encore plus à la sécurité alimentaire mondiale. Néanmoins, la croissance durable de l’aquaculture est menacée par des maladies connues mais que nous ne savons pas encore maîtriser efficacement, ainsi que par des maladies nouvelles qui risquent de prendre une dimension pandémique. Les pandémies récentes ont montré l’interconnexion des systèmes de production mondiaux au plan épidémiologique et la menace mondiale que représentent les maladies des animaux aquatiques, menace qui nous concerne tous et exige une solidarité planétaire. Le monde dépend désormais de la possibilité pour l’aquaculture d’avoir un avenir durable, de sorte qu’il est vital d’améliorer la gestion des maladies des animaux aquatiques afin que le secteur puisse continuer à renforcer sa participation à la sécurité alimentaire mondiale.

La nutrición y la seguridad alimentaria del mundo dependen en buena medida de la acuicultura, cuyo continuo crecimiento es esencial cuando el planeta se encamina hacia una población de al menos 9 000 millones de seres humanos para 2050 y cuando la producción resultante de la pesca de captura quedará estancada, en el mejor de los casos, en los niveles actuales. Ello abre un interrogante fundamental: el de cómo incrementar de modo sostenible la producción de alimentos de origen acuático. Está claro que las enfermedades de los animales acuáticos representan una importante amenaza y que, por consiguiente, la gestión de su estado de salud cumple una función básica para la seguridad alimentaria. El hecho de considerar la acuicultura en clave ecosistémica atenuará el impacto de esta actividad sobre los servicios y la diversidad biológica de los ecosistemas y aportará la necesaria resiliencia ante futuras amenazas infecciosas, en particular aquellas que el cambio climático va a exacerbar. Por la propia naturaleza de los sistemas de producción acuícola, esta lógica ecosistémica debe abarcar tanto la pesca como otros sectores que comparten los mismos recursos. Un aspecto clave del porvenir de la acuicultura debe ser una mejor gestión de la sanidad de los animales acuáticos. A escala nacional, las alianzas publicoprivadas son vitales para cumplir una serie de objetivos de interés general. Para combatir las patologías inscritas en las listas, así como las enfermedades emergentes, es fundamental contar con mecanismos más eficaces para notificarlas y responder a ellas, lo que pasa necesariamente por la colaboración entre los poderes públicos, la industria y otras partes interesadas. Hay mucho margen para reforzar la seguridad biológica a todos los niveles, desde el de la explotación hasta el nacional, pero el ingrediente insoslayable para ello es la colaboración. El sector no puede instaurar una seguridad biológica eficaz sin contar con el apoyo y con una estrategia clara de los poderes públicos, y más concretamente sin una legislación que encuadre eficazmente la seguridad del comercio. Los gobiernos tienen una función básica que cumplir estableciendo condiciones reglamentarias que, además de propiciar medidas eficaces de seguridad biológica, atraigan las inversiones, por ejemplo, apoyando los procesos de desarrollo y aprobación reglamentaria de productos terapéuticos. Un factor clave para combatir más eficazmente las enfermedades transfronterizas es una aplicación más extendida y coherente de las normas de la OIE, sobre todo en materia de notificación de enfermedades, lo que pasa necesariamente por una colaboración más estrecha entre socios comerciales y por el apoyo a los países de renta baja y mediana para ayudarlos a fortalecer sus servicios de sanidad de los animales acuáticos. La acuicultura encierra un potencial increíble para seguir creciendo con rapidez y contribuyendo cada vez más a la seguridad alimentaria mundial. Su crecimiento sostenible, empero, está amenazado por las enfermedades, ya se trate de patologías conocidas que no sabemos combatir eficazmente o de nuevas enfermedades que pueden llegar a ser pandémicas. Las últimas pandemias han puesto de relieve que los sistemas productivos mundiales están epidemiológicamente conectados y que por lo tanto las enfermedades de los animales acuáticos constituyen un peligro planetario que a todos amenaza y que exige una respuesta mundial solidaria. El mundo depende ahora de que la acuicultura pueda crecer sosteniblemente en el futuro. En este sentido, una gestión más eficaz de la sanidad acuícola es crucial para que el sector siga contribuyendo, y lo haga cada vez más, a la seguridad alimentaria mundial.

Keywords: Animal aquatique; Aquaculture; Gestion; Production animale; Sante animale; Securite alimentaire.

Publication types

  • Introductory Journal Article

MeSH terms

  • Animal Diseases*
  • Animals
  • Aquaculture*
  • Ecosystem*
  • Fisheries
  • Food Supply / standards*
  • Global Health
  • Humans