Objective: The potential of clozapine in severe bipolar disorder is suggested by its efficacy in refractory schizophrenia, but the evidence is limited thus far. This report utilizes data from the standard care pathway of the Systematic Treatment Enhancement Program to examine the clinical impact of clozapine in bipolar disorder, comparing it to two groups, one that received olanzapine and an additional group that received neither drug.
Method: A total of 4,032 outpatients were available for this analysis. Groups for longitudinal analyses are based on the medication used at each visit. Outcomes assessed were clinical status, symptoms subscales, hospitalizations, and death. We utilized mixed models and generalized estimating equations to adjust for baseline differences and investigate longitudinal differences in symptoms, clinical status, and hospitalization rates between groups.
Results: During the study, 1.1% (n = 43) of the patients used clozapine at any time. Those on clozapine had significantly fewer manic and depressive symptoms during follow-up as compared with those on neither clozapine nor olanzapine, while those on olanzapine had more symptoms. The use of clozapine was not associated with an increased risk of hospitalization. No deaths were recorded for clozapine group during the trial.
Conclusions: Although prescribed to very few patients, the impact of clozapine was notable, with fewer symptoms in patients who had more severe illnesses at baseline. Clozapine could prove to be as successful an intervention for late-stage bipolar disorder as it has been in schizophrenia.
Objectif:: Le potentiel de la clozapine dans le trouble bipolaire grave est suggéré pour son efficacité révélée dans la schizophrénie réfractaire, mais les données probantes sont limitées jusqu’ici. La présente étude utilise des données du parcours des soins standards du Programme d’amélioration systématique du traitement afin d’examiner l’impact clinique de la clozapine sur le trouble bipolaire, en le comparant à deux groupes, l’un qui a reçu de l’olanzapine, et un groupe additionnel qui n’a reçu aucun des deux médicaments.
Méthode:: Des patients ambulatoires au nombre de 4 032 étaient disponibles pour cette analyse. Les groupes des analyses longitudinales sont basés sur le médicament utilisé à chaque visite. Les résultats évalués étaient l’état clinique, les sous-échelles de symptômes, les hospitalisations, et le décès. Nous avons utilisé des modèles mixtes et généralisé les équations d’estimation pour ajuster les différences de base et rechercher les différences longitudinales des symptômes, de l’état clinique, et des taux d’hospitalisation entre les groupes.
Résultats:: Un pourcentage de 1,1 % (n = 43) des patients a utilisé la clozapine à tout moment de la durée de l’étude. Les patients de la clozapine avaient significativement moins de symptômes de manie et de dépression durant le suivi comparativement à ceux qui ne prenaient ni clozapine ni olanzapine, alors que ceux qui prenaient l’olanzapine avaient plus de symptômes. L’utilisation de la clozapine n’était pas associée à un risque accru d’hospitalisation. Aucun décès n’a été enregistré pour le groupe de la clozapine durant l’essai.
Conclusions:: Même si elle n’a été prescrite qu’à peu de patients, la clozapine a eu un impact notable, et entraîné moins de symptômes chez les patients dont la maladie était plus grave au départ. La clozapine pourrait s’avérer être une intervention aussi réussie aux derniers stades du trouble bipolaire qu’elle ne l’est dans la schizophrénie.
Keywords: STEP-BD; bipolar disorder; clozapine; hospitalization; longitudinal study; olanzapine.