Inclusion of Veterinary Services in national emergency management plans

Rev Sci Tech. 2020 Aug;39(2):359-371. doi: 10.20506/rst.39.2.3087.

Abstract

With human population growth, rapid urbanisation, increasing globalisation, and climate change, the interdependency of human health and animal health is mounting. Therefore, the importance of national emergency management plans (NEMPs) for the mitigation of, and preparedness for, all hazards, including disease epidemics, both zoonotic and zootic, is ever increasing. The authors decided to take a One Health approach by assessing the inclusion of Veterinary Services and animal health in NEMPs, based on geographical region, the date of the NEMP, national income status, and the proportion of the agricultural sector in national gross domestic product (GDP). To carry out the assessment, the authors analysed the publicly available NEMPs of 86 Members of the World Organisation for Animal Health. Of the 86 NEMPs reviewed, only a third expressly mentioned Veterinary Services, almost 60% mentioned zoonotic and/or zootic diseases, and about two-thirds mentioned animals to some extent. The highest correlating factor to the inclusion of animal health in NEMPs was the level of the agricultural sector's contributions to the national GDP. Fisheries and aquaculture were not a major consideration in any of the reviewed NEMPs, especially not in relation to diseases. Based on region, Latin America and the Caribbean exhibited the lowest inclusion rate of animal health in NEMPs. The results demonstrate that the omission of animal health is still a problem. A multi-disciplinary approach that includes veterinary medicine as well as human medicine is vital in the construction and/or revision of NEMPs. Future studies should consider whether or not there is a connection between countries' veterinary capacities and the inclusion of Veterinary Services in their NEMPs and whether or not they have the infrastructure and human resources to put into operation the roles of Veterinary Services as identified in their NEMPs.

La croissance démographique humaine, l’urbanisation accélérée, la mondialisation accrue et le changement climatique sont autant de facteurs qui intensifient l’interdépendance de la santé humaine et de la santé animale. De ce fait, les plans nationaux de gestion des urgences jouent un rôle de plus en plus important pour atténuer les dangers, quels qu’ils soient, et pour se préparer à leur survenue, y compris les dangers liés aux épidémies zoonotiques ou zootiques. Les auteurs ont entrepris d’évaluer le niveau d’intégration des Services vétérinaires et de la santé animale dans les plans nationaux de gestion des urgences dans une perspective Une seule santé, en se basant sur les critères suivants : la région géographique, la date du plan national de gestion des urgences, le niveau de revenu du pays et la part du secteur agricole dans le produit intérieur brut (PIB). Pour les besoins de cette évaluation, les auteurs ont analysé les plans nationaux de gestion des urgences publiés par 86 Membres de l’Organisation mondiale de la santé animale. Parmi ces 86 plans nationaux, un tiers seulement mentionnait expressément les Services vétérinaires, près de 60 % mentionnaient les maladies zoonotiques ou les épizooties et environ deux tiers prenaient en compte les animaux pour une raison ou pour une autre. Le facteur présentant la corrélation la plus élevée avec la prise en compte de la santé animale dans les plans nationaux de gestion des urgences était le niveau de contribution du secteur agricole dans le PIB national. Aucun des plans nationaux de gestion des urgences examinés ne prenait en compte la pêche et l’aquaculture en tant qu’aspect important, en particulier en lien avec des maladies. À l’échelle régionale, c’est en Amérique latine et aux Caraïbes que l’intégration de la santé animale dans les plans nationaux de gestion des urgences était la plus faible. Ces résultats montrent que le problème de l’omission de la santé animale est toujours d’actualité. Il est d’une importance capitale qu’une approche pluridisciplinaire intégrant la médecine vétérinaire et la médecine humaine soit adoptée lors de la conception et/ou de la révision des plans nationaux de gestion des urgences. Il conviendrait que de nouvelles études déterminent à l’avenir s’il existe ou non un lien entre les capacités vétérinaires des pays et la prise en compte des Services vétérinaires dans les plans nationaux de gestion des urgences, et si les pays disposent ou non des infrastructures et des ressources humaines permettant à leurs Services vétérinaires de mener à bien les interventions prévues dans les plans nationaux de gestion des urgences.

El crecimiento demográfico, la rápida urbanización, la creciente mundialización y el cambio climático son otros tantos factores que traen consigo una dependencia recíproca cada vez más acusada entre la salud humana y la sanidad animal. De ahí la creciente importancia que van adquiriendo los planes nacionales de gestión de emergencias destinados a prepararse para todo tipo de peligros, incluidas las enfermedades epidémicas, tanto zoonóticas como epizoóticas, y, llegado el caso, a mitigar sus consecuencias. Los autores, partiendo de las premisas de Una sola salud, decidieron evaluar la integración de los Servicios Veterinarios y la sanidad animal en los planes nacionales de gestión de emergencias, utilizando como criterios de evaluación la región geográfica, la fecha del plan nacional en cuestión, el nivel de renta del país y el porcentaje del producto interno bruto (PIB) que representa el sector agrícola. Para llevar a cabo la evaluación los autores analizaron los planes nacionales de gestión de emergencias que están a disposición pública de 86 Miembros de la Organización Mundial de Sanidad Animal. De esos 86 planes nacionales examinados, solo en un tercio se mencionaban explícitamente los Servicios Veterinarios, en casi un 60% se aludía a enfermedades zoonóticas y/o epizoóticas y en cerca de dos tercios se hablaba en alguna medida de los animales. El factor que mayor correlación presentaba con la integración de la sanidad animal en los planes nacionales de gestión de emergencias era la aportación del sector agrícola al PIB. En ninguno de los planes examinados ocupaban un lugar relevante ni la pesca ni la acuicultura, especialmente en relación con las enfermedades. Por regiones, América Latina y el Caribe presentaba el menor porcentaje de integración de la sanidad animal en los planes nacionales de gestión de emergencias. Los resultados demuestran que la omisión de la sanidad animal sigue suponiendo un problema. A la hora de elaborar o revisar los planes nacionales de gestión de emergencias es crucial hacerlo desde planteamientos multidisciplinares que incluyan tanto la medicina veterinaria como la humana. En estudios ulteriores convendría determinar si existe una correlación entre la capacidad veterinaria de los países y la integración de los Servicios Veterinarios en su plan nacional de gestión de emergencias y si los países disponen de la infraestructura y el personal requeridos para que los Servicios Veterinarios cumplan las funciones que se les asignan en el plan nacional de gestión de emergencias.

Keywords: All-hazard plan; Animal health; National emergency management plan; Veterinary Services; Zoonotic; Zootic.

MeSH terms

  • Animals
  • Caribbean Region
  • Global Health*
  • Humans
  • Internationality
  • Latin America
  • One Health*