In this first part we describe the different steps of the evolution of species and the circulatory modifications, which accompany it. From the open circulation in invertebrates, via the in-series closed circulation in fish, to the in-parallel closed circulation in mammals, the local ability to vasodilate in relation to the specific metabolic demand of territorial activity was the driving force for circulatory evolution. This capacity was achieved by the progressive muscularization of small arteries, generating frictional forces, which systemically determine high arterial pressure, and locally determine active vasodilation via the inhibition of vasomotor tone. This determinism differentially impacts the small resistance arteries, which generate blood pressure, and the large conductance arteries, which support the tensional stress generated by the blood pressure.
Title: William Harvey réinterprété à la lumière de l’évolution des espèces (I) - Comment et pourquoi la phylogenèse circulatoire s’intègre dans l’évolution des espèces.
Abstract: Au commencement est la pompe cardiaque qui produit un flux sanguin cyclique (énergie cinétique, Ek). En 1619, William Harvey (1578-1657) décrit expérimentalement, en utilisant des garrots veineux ou artériels, l’anatomie fonctionnelle de la circulation sanguine chez l’homme, à l’exception de la circulation capillaire. Pour la première fois est décrite la circulation sanguine en deux circuits fermés parallèles, l’un à haute pression, l’autre à basse pression. Marcello Malpighi (1628-1694) la complète par l’observation en microscopie du réseau capillaire. Un siècle plus tard, apparaissent les premières hypothèses sur l’évolution des espèces. Jean-Baptiste Lamarck (1744-1829) propose en 1809 une théorie de transmission évolutive des caractères phénotypiques par adaptation aux contraintes environnementales. En 1859, Charles Darwin (1809-1882) élabore une théorie de la sélection naturelle. L’interprétation qui prévaut actuellement intègre à la fois la génétique et l’épigénétique dans la transmission intergénérationnelle, et dans la dynamique de développement des caractères phénotypiques individuels, en particulier chez l’homme.
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