Quantifying Missed Opportunities for Recruitment to Home Dialysis Therapies

Can J Kidney Health Dis. 2021 Feb 12:8:2054358121993250. doi: 10.1177/2054358121993250. eCollection 2021.

Abstract

Background: Despite the recognized benefits of home therapies for patients and the health care system, most individuals with kidney failure in Canada continue to be initiated on in-center hemodialysis. To optimize recruitment to home therapies, there is a need for programs to better understand the extent to which potential candidates are not successfully initiated on these therapies.

Objective: We aimed to quantify missed opportunities to recruit patients to home therapies and explore where in the modality selection process this occurs.

Design: Retrospective observational study.

Setting: British Columbia, Canada.

Patients: All patients aged >18 years who started chronic dialysis in British Columbia between January 01, 2015, and December 31, 2017. The sample was further restricted to include patients who received at least 3 months of predialysis care. All patients were followed for a minimum of 12 months from the start of dialysis to capture any transition to home therapies.

Methods: Cases were defined as a "missed opportunity" if a patient had chosen a home therapy, or remained undecided about their preferred modality, and ultimately received in-center hemodialysis as their destination therapy. These cases were assessed for: (1) documentation of a contraindication to home therapies; and (2) the type of dialysis education received. Differences in characteristics among patients classified as an appropriate outcome or a missed opportunity were examined using Wilcoxon rank-sum test or χ2 test, as appropriate.

Results: Of the 1845 patients who started chronic dialysis during the study period, 635 (34%) were initiated on a home therapy. A total of 320 (17.3%) missed opportunities were identified, with 165 (8.9%) having initially chosen a home therapy and 155 (8.4%) being undecided about their preferred modality. Compared with patients who chose and initiated or transitioned to a home therapy, those identified as a missed opportunity tended to be older with a higher prevalence of cardiovascular disease. A contraindication to both peritoneal dialysis and home hemodialysis was documented in 8 "missed opportunity" patients. General modality orientation was provided to most (71%) patients who had initially chosen a home therapy but who ultimately received in-center hemodialysis. These patients received less home therapy-specific education compared with patients who chose and subsequently started a home therapy (20% vs 35%, P < .001).

Limitations: Contraindications to home therapies were potentially under-ascertained, and the nature of contraindications was not systematically captured.

Conclusions: Even within a mature home therapy program, we discovered a substantial number of missed opportunities to recruit patients to home therapies. Better characterization of modality contraindications and enhanced education that is specific to home therapies may be of benefit. Mapping the recruitment pathway in this way can define the magnitude of missed opportunities and identify areas that could be optimized. This is to be encouraged, as even small incremental improvements in the uptake of home therapies could lead to better patient outcomes and contribute to significant cost savings for the health care system.

Trial registration: Not applicable as this was a qualitative study.

Contexte: Les avantages de la dialyse à domicile pour les patients et le système de santé sont reconnus. Pourtant, la majorité des personnes atteintes d’insuffisance rénale au Canada continue de recevoir des traitements d’hémodialyse en centre. Pour recruter davantage de patients sur les thérapies à domicile, il est nécessaire d’instaurer des programmes qui permettent d’établir dans quelle mesure les candidats potentiels n’y sont pas initiés avec succès.

Objectif: Nous souhaitions quantifier les occasions manquées de recruter des patients pour les modalités à domicile et déterminer où ces occasions manquées se produisent dans le processus de sélection de la modalité.

Conception: Étude de cohorte rétrospective.

Cadre: Colombie-Britannique (Canada).

Sujets: Tous les adultes ayant amorcé des traitements de dialyse chronique en Colombie-Britannique entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2017. L’échantillon a été davantage restreint pour inclure les patients ayant reçu au moins trois mois de soins prédialyse. Le suivi s’est étalé sur un minimum de douze mois à compter de l’amorce de la dialyse afin de capter toute transition vers une modalité à domicile.

Méthodologie: Les cas ont été définis comme une « occasion manquée » si la personne avait d’emblée choisi une modalité à domicile ou si elle était demeurée indécise quant à sa modalité préférée et avait finalement reçu des traitements d’hémodialyse en centre de façon permanente. Les occasions manquées ont été examinées pour: i) une contre-indication aux thérapies à domicile et; ii) le type de formation reçue pour la dialyse. L’évaluation des différences dans les caractéristiques des patients, selon que leur cas était classé comme un résultat favorable ou une occasion manquée, a été effectuée à l’aide du test de Wilcoxon ou du test du Chi-carré.

Résultats: Des 1 845 patients ayant débuté des traitements de dialyse chronique au cours de la période étudiée, 635 (34 %) avaient amorcé la dialyse à domicile. En tout, 320 cas (17,3 %) ont été classés comme « occasions manquées », soit 165 patients (8,9 %) ayant d’emblée choisi une thérapie à domicile et 155 (8,4 %) indécis quant à leur modalité préférée. Comparativement aux patients qui avaient choisi et amorcé un traitement à domicile ou qui avaient fait une transition (hémodialyse en centre vers une modalité à domicile), les patients classés « occasion manquée » tendaient à être plus âgés avec une prévalence plus élevée de maladies cardiovasculaires. Une contre-indication à la fois à la dialyse péritonéale et à l’hémodialyse à domicile était documentée pour huit patients classés « occasion manquée ». Une orientation générale sur la modalité avait été fournie à la majorité des patients (71 %) qui avaient initialement choisi une thérapie à domicile, mais qui avaient finalement reçu une hémodialyse en centre. Ces patients avaient reçu moins d’information spécifique aux modalités pratiquées à domicile que les patients qui avaient d’emblée choisi et poursuivi leurs traitements à domicile (20 % contre 35 %, p < 0,001).

Limites: Les contre-indications aux modalités à domicile pourraient avoir été sous-évaluées et leur nature n’était pas systématiquement prise en compte.

Conclusion: Un nombre significatif d’occasions manquées de recruter des patients pour les modalités de dialyse à domicile a été observé, bien que le programme étudié soit solidement établi. Une meilleure caractérisation des contre-indications à ces modalités et davantage de formation spécifique à ces thérapies pourraient s’avérer bénéfiques. De plus, une cartographie du processus de recrutement pourrait contribuer à mieux définir l’ampleur des occasions manquées et à cerner les domaines susceptibles d’être optimisés. Cette démarche est à encourager, car toute amélioration progressive dans l’adoption des thérapies à domicile, aussi infime soit-elle, est susceptible d’améliorer les résultats des patients et de générer des économies importantes pour le système de santé.

Enregistrement de l’essai: Sans objet, il s’agit d’une étude qualitative.

Keywords: end-stage kidney disease; home hemodialysis; home therapies; modality selection; peritoneal dialysis.