The liver ensures a large part of xenobiotics metabolism thanks to its sizeable enzymatic equipment, its anatomical localization and its abundant vascularization. However, these various characteristics also make it a privileged target for toxic compounds, particularly in the case of a toxic metabolism. Xenobiotics-induced hepatotoxicity is a major cause of liver damage and a real challenge for clinicians, pharmaceutical industry, and health agencies. Intrinsic, i.e. predictable and reproducible hepatotoxicities occurring at threshold doses are distinguished from idiosyncratic hepatotoxicities, occurring in an unpredictable manner in people with individual susceptibilities. Among them, idiosyncratic immune-mediated hepatotoxicity pathophysiology is still unclear. However, the development of tools to improve the prediction and understanding of these disorders may open avenues to the identification of risk factors and new mechanisms of toxicity.
Title: Il était une fois l’hépatotoxicité….
Abstract: Le foie assure une grande partie du métabolisme des xénobiotiques. Ses particularités en font pourtant une cible privilégiée pour des composés toxiques. Les hépatotoxicités des xénobiotiques, ces molécules étrangères à notre organisme, constituent un vrai défi pour les cliniciens, l’industrie pharmaceutique, et les agences de santé. à la différence des hépatotoxicités intrinsèques, prévisibles et reproductibles, les hépatotoxicités idiosyncrasiques surviennent de manière non prévisible. La physiopathologie des hépatotoxicités idiosyncrasiques à médiation immune reste la moins bien connue. Le développement d’outils qui permettent désormais d’améliorer la prédiction et la compréhension de ces atteintes hépatiques paraît être une approche prometteuse pour identifier des facteurs de risque, et de nouveaux mécanismes de toxicité.
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