Recommendations for youth engagement in Canadian mental health research in the context of COVID-19

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2021 May;30(2):123-130. Epub 2021 May 1.

Abstract

The COVID-19 pandemic has resulted in reduced access to in-person mental health services, and a shift to virtual platforms. Youth may be uniquely impacted by physical distancing requirements during the pandemic, including limited socialization opportunities, closures of educational institutions, a lack of meaningful extracurricular activities and adverse implications on key developmental milestones. Due to the potential impact of COVID-19 on youth well-being, the need to rapidly transform services to be accessible, and the potential risks associated with this rapid transformation, it is imperative that youth continue to be engaged in research and service development. Young people's perspectives, strengths and skills need to be considered to effectively adapt the delivery of mental health services. Continuing to center youth engagement in mental health research throughout the pandemic can ensure research questions, programs, and services align with the needs and preferences of youth. In this commentary, we pose three recommendations for conducting youth-engaged mental health research during the pandemic, including adapting youth engagement strategies when rapid decisions must be made, the use of tools for virtual engagement, and suggestions for evaluating youth engagement practices. These strategies and principles may be applicable to other scenarios where rapid research or system transformation would benefit from youth engagement, such as time-limited child research by trainees (e.g., dissertations) or natural disasters.

La pandémie de la COVID-19 a entraîné un accès réduit aux services de santé mentale en personne, et une transition aux plateformes virtuelles. Les jeunes peuvent être particulièrement touchés par les consignes de distanciation physique durant la pandémie, notamment par les occasions limitées de socialisation, la fermeture des institutions éducatives, le manque d’activités parascolaires et les implications néfastes sur les principales étapes du développement. Étant donné l’impact potentiel de la COVID-19 sur le bien-être des jeunes, le besoin de transformer rapidement les services pour les rendre accessibles, et les risques potentiels associés à cette transformation rapide, il est impératif que les jeunes continuent de participer à la recherche et au développement des services. Les perspectives, les forces et les talents des jeunes gens doivent être pris en considération afin d’adapter efficacement la prestation des services de santé mentale. Continuer d’axer la participation des jeunes dans la recherche en santé mentale durant la pandémie peut faire en sorte que les questions, les programmes et les services de la recherche correspondent aux besoins et aux préférences des jeunes. Dans le présent commentaire, nous énonçons trois recommandations pour mener une recherche en santé mentale avec la participation des jeunes durant la pandémie, notamment adapter les stratégies de participation des jeunes lorsqu’il faut prendre des décisions rapidement, l’utilisation des outils de participation virtuelle, et des suggestions pour évaluer les pratiques de participation des jeunes. Ces stratégies et principes peuvent s’appliquer à d’autres scénarios quand la recherche rapide ou la transformation du système bénéficierait de la participation des jeunes, comme la recherche sur les enfants en temps limité par les stagiaires (p. ex., dissertation) ou des catastrophes naturelles.

Keywords: COVID-19; mental health; rapid research; youth engagement.