The COVID-19 pandemic is exacerbating longstanding issues related to homelessness, including lack of affordable housing, unemployment, poverty, wealth inequality, and ongoing impacts of colonization. Homelessness is often accompanied by narratives rooted in individual blame, criminalization, and reinforcement of substance use and mental health-related stigma. Visible homelessness, in the form of encampments, is a manifestation of government policy failures that neglect to uphold the human right to housing, and demonstrate eroding investments in affordable housing, income and systemic supports. Encampments make visible that some in our community lack basic determinants of health such as food, water, sanitation, safety, and the right to self-determination. In order for public health to effectively and equitably promote health and enact commitments to social justice, we argue that public health must adopt a human rights approach to housing and to homeless encampments. Embracing a human rights perspective means public health would advocate first and foremost for adequate housing and other resources rooted in self-determination of encampment residents. In the absence of housing, public health would uphold human rights through the provision of public health resources and prohibition on evictions of encampments until adequate housing is available.
RéSUMé: La pandémie de COVID-19 exacerbe des problèmes de longue date liés au sans-abrisme, dont le manque de logements abordables, le chômage, la pauvreté, l’inégalité de richesse et les impacts continus de la colonisation. Le sans-abrisme s’accompagne souvent de discours narratifs ancrés dans le blâme personnel, la criminalisation et le renforcement de la stigmatisation de l’usage de substances et des troubles de santé mentale. Le sans-abrisme visible, qui prend la forme des campements, est un constat d’échec des politiques gouvernementales qui négligent de faire respecter le droit fondamental au logement, et il démontre l’érosion des investissements dans les logements abordables, le soutien du revenu et le soutien systémique. Les campements rendent visible le fait qu’il manque à certains membres de la collectivité les déterminants de base de la santé, comme la nourriture, l’eau, les installations sanitaires, la sécurité et le droit à l’autodétermination. Pour que la santé publique fasse efficacement et équitablement la promotion de la santé et pour qu’elle donne suite à ses engagements envers la justice sociale, nous faisons valoir qu’elle doit aborder le logement et les campements de sans-abri selon une approche fondée sur les droits humains. L’adoption d’une perspective axée sur les droits humains signifie que la santé publique doit d’abord et avant tout plaider en faveur de ressources, dont des logements adéquats, ancrées dans l’autodétermination des résidents des campements. En l’absence de logements, la santé publique devrait faire respecter les droits humains par la mise à disposition de ses ressources et par l’interdiction des expulsions des campements jusqu’à ce que des logements adéquats deviennent disponibles.
Keywords: Encampments; Homelessness; Housing; Human rights; Public health; Tent cities.
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