Diagnosis and management of wide complex tachycardia in the emergency department

CJEM. 2022 Mar;24(2):174-184. doi: 10.1007/s43678-021-00243-3. Epub 2022 Jan 23.

Abstract

Introduction: While wide complex tachycardia (WCT) is potentially lethal, little is known about its incidence in the ED or about expertise of ED physicians in diagnosing and treating it. We sought to compare WCT ED cases that were primary arrhythmias versus those with rapid heart rate secondary to medical issues, as well as the accuracy of ED diagnosis and appropriateness of treatment.

Methods: We conducted a health records review at a large academic hospital ED staffed by 95 physicians and included consecutive patients over 28 months (2018-2020) with WCT (heart rate ≥ 120 bpm and QRS ≥ 120 ms). Cases were adjudicated for the accuracy of ECG diagnosis versus the cardiology read and for correctness of treatment as per guidelines by two ED physicians and one cardiologist.

Results: We identified 306 eligible cases (0.2% of all ED visits): mean age 73.9 years, male 66.0%, admitted 53.3%, died in ED 2.3%. Primary arrhythmias and secondary tachycardias were each 50.0% (95% CI 44.4-55.6%). ED physicians correctly interpreted 81.2% of ECGs. The most common presenting arrythmias and % correct were: atrial fibrillation 42.7% (95.0%), atrial flutter 22.2% (63.5%), sinus tachycardia 12.0% (78.6%), and supraventricular tachycardia (SVT) 11.1% (68.0%). Treatments were judged optimal in 84.3% of primary WCT and 86.9% in secondary WCT. Treatments were suboptimal for: inappropriate drug (3.9% for primary versus 1.3% for secondary), failure to reduce heart rate < 100 prior to discharge home (9.1% for primary versus 34.4% for secondary), and not treating the underlying cause in 5.9% of secondary WCT.

Conclusions: WCT cases were evenly split between primary arrhythmias and secondary cases. ED physicians interpreted the ECG correctly in 81% but over-called atrial flutter and SVT. They implemented appropriate care in most cases but sometimes failed to adequately control heart rate or to treat the underlying condition, suggesting opportunities to improve care of WCT in the ED.

RéSUMé: INTRODUCTION: Bien que la tachycardie à complexe large (wide complex tachycardia WCT) soit potentiellement mortelle, on sait peu de choses sur son incidence aux urgences ou sur l'expertise des médecins des urgences en matière de diagnostic et de traitement. Nous avons cherché à comparer les cas WCT aux urgences qui étaient des arythmies primaires par rapport à ceux avec une fréquence cardiaque rapide secondaire à des problèmes médicaux, ainsi que la précision du diagnostic des urgences et la pertinence du traitement. MéTHODES: Nous avons effectué un examen des dossiers médicaux dans les urgences d'un grand hôpital universitaire où travaillent 95 médecins et avons inclus des patients consécutifs sur 28 mois (2018-2020) présentant un WCT (fréquence cardiaque ≥120 bpm et QRS ≥120 ms). Les cas ont été jugés par deux médecins des urgences et un cardiologue pour l'exactitude du diagnostic ECG par rapport à la lecture cardiologique et pour l'exactitude du traitement conformément aux directives. RéSULTATS: Nous avons identifié 306 cas éligibles (0,2 % de toutes les visites aux urgences) : âge moyen 73,9 ans, hommes 66,0 %, admis 53,3 %, décédés aux urgences 2,3 %. Les arythmies primaires et les tachycardies secondaires étaient chacune de 50,0 % (IC 95 % 44,4-55,6 %). Les médecins des urgences ont interprété correctement 81,2 % des ECG. Les arythmies les plus fréquentes et les pourcentages d'interprétation correcte étaient les suivants : fibrillation auriculaire 42,7 % (95,0 %), flutter auriculaire 22,2 % (63,5 %), tachycardie sinusale 12,0 % (78,6 %) et tachycardie supraventriculaire (TSV) 11,1 % (68,0 %). Les traitements ont été jugés optimaux dans 84,3 % des WCT primaires et 86,9 % des WCT secondaires. Les traitements étaient sous-optimaux pour les raisons suivantes : médicament inapproprié (3,9 % pour le primaire contre 1,3 % pour le secondaire), incapacité à réduire la fréquence <100 avant le retour à domicile (9,1 % pour le primaire contre 34,4 % pour le secondaire) et absence de traitement de la cause sous-jacente dans 5,9 % du WCT secondaire. CONCLUSIONS: Les cas de WCT étaient répartis uniformément entre les arythmies primaires et les cas secondaires. Les médecins du service d'urgence ont correctement interprété l'ECG dans 81 % des cas, mais ont surévalué le flutter auriculaire et la TSV. Ils ont mis en œuvre des soins appropriés dans la plupart des cas, mais n’ont pas toujours réussi à contrôler adéquatement la fréquence cardiaque ou à traiter la maladie sous-jacente, ce qui laisse entrevoir des possibilités d’améliorer les soins de WCT au service d’urgence.

Keywords: Arrhythmia; Emergency department; Wide QRS complex.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Aged
  • Atrial Fibrillation* / diagnosis
  • Atrial Flutter* / diagnosis
  • Atrial Flutter* / epidemiology
  • Atrial Flutter* / therapy
  • Diagnosis, Differential
  • Electrocardiography
  • Emergency Service, Hospital
  • Humans
  • Male
  • Tachycardia, Paroxysmal*
  • Tachycardia, Supraventricular*
  • Tachycardia, Ventricular* / therapy