Schistosomiasis is a debilitating parasitic disease caused by intravascular flatworms called schistosomes (blood flukes) that affects >200 million people worldwide. Proteomic analysis has revealed the surprising presence of classical glycolytic enzymes - typically cytosolic proteins - located on the extracellular surface of the parasite tegument (skin). Immunolocalization experiments show that phosphoglycerate mutase (PGM) is widely expressed in parasite tissues and is highly expressed in the tegument. We demonstrate that live Schistosoma mansoni parasites express enzymatically active PGM on their tegumental surface. Suppression of PGM using RNA interference (RNAi) diminishes S. mansoni PGM (SmPGM) gene expression, protein levels, and surface enzyme activity. Sequence comparisons place SmPGM in the cofactor (2,3-bisphosphoglycerate)-dependent PGM (dPGM) family. We have produced recombinant SmPGM (rSmPGM) in an enzymatically active form in Escherichia coli. The Michaelis-Menten constant (Km) of rSmPGM for its glycolytic substrate (3-phosphoglycerate) is 0.85 mM ± 0.02. rSmPGM activity is inhibited by the dPGM-specific inhibitor vanadate. Here, we show that rSmPGM not only binds to plasminogen but also promotes its conversion to an active form (plasmin) in vitro. This supports the hypothesis that host-interactive tegumental proteins (such as SmPGM), by enhancing plasmin formation, may help degrade blood clots around the worms in the vascular microenvironment and thus promote parasite survival in vivo.
Title: La phosphoglycérate mutase de Schistosoma mansoni – une ectoenzyme glycolytique avec un potentiel thrombolytique.
Abstract: La schistosomiase est une maladie parasitaire débilitante causée par des vers plats intravasculaires appelés schistosomes qui affecte plus de 200 millions de personnes dans le monde. L’analyse protéomique a révélé la présence surprenante d’enzymes glycolytiques classiques – typiquement des protéines cytosoliques – situées sur la surface extracellulaire du tégument du parasite. Des expériences d’immunolocalisation montrent que la phosphoglycérate mutase (PGM) est largement exprimée dans les tissus parasitaires et fortement exprimée dans le tégument. Nous démontrons que les parasites Schistosoma mansoni vivants expriment une PGM enzymatiquement active sur leur surface tégumentaire. La suppression de la PGM à l’aide de l’interférence ARN (ARNi) diminue l’expression du gène PGM de S. mansoni (SmPGM), les niveaux de protéines et l’activité enzymatique de surface. Les comparaisons de séquences placent la SmPGM dans la famille des PGM dépendantes du cofacteur (2,3-bisphosphoglycérate) (dPGM). Nous avons produit de la SmPGM recombinante (rSmPGM) sous une forme enzymatiquement active dans Escherichia coli. La constante de Michaelis-Menten (Km) de rSmPGM pour son substrat glycolytique (3-phosphoglycérate) est de 0,85 mM ± 0,02. L’activité de la rSmPGM est inhibée par le vanadate, un inhibiteur spécifique des dPGM. Ici, nous montrons que rSmPGM non seulement se lie au plasminogène mais favorise également sa conversion en une forme active (plasmine) in vitro. Cela soutient l’hypothèse selon laquelle les protéines tégumentaires interactives avec l’hôte (telles que SmPGM), en améliorant la formation de plasmine, peuvent aider à dégrader les caillots sanguins autour des vers dans le microenvironnement vasculaire et ainsi favoriser la survie du parasite in vivo.
Keywords: Glycolytic enzyme; Moonlighting function; PGM; Schistosomiasis; Tegument; Thrombolysis.
© D.B. Pirovich et al., published by EDP Sciences, 2022.