Emergency Department Use for Mental Health Problems by Youth in Child Welfare Services

J Can Acad Child Adolesc Psychiatry. 2022 Nov;31(4):202-213. Epub 2022 Nov 1.

Abstract

Objectives: In Canada, little research has focused on emergency department (ED) use by youth involved with child welfare services, a vulnerable population. Our aims were therefore (1) to examine the characteristics of ED users among child welfare-involved youth, 2) to identify predictors of ED use and 3) to identify youth trajectories to EDs.

Methods: Data were collected from child welfare charts from two agencies in Montreal, Canada. Logistic regression was conducted to determine the predictors of ED use. Latent class analysis was used to identify trajectories to the ED.

Results: The sample included 226 youth aged 11-18 years. 33% of youth visited the ED at least once for mental health problems during child welfare involvement. ED users were more likely to be youth with a history of 1) sexual abuse, 2) parental mental illness, and 3) placements outside of the home, compared to youth with no ED visits. Mental health treatment was initiated in the 30 days following an ED presentation in 24% of cases. Three trajectories were found: 1) ED contact initiated by child welfare workers for suicidal ideation/attempts, 2) ED contact initiated by police for substance use and externalized behaviours and 3) ED contact initiated by parents for suicidal ideation/attempts.

Discussion: Despite all youth being followed by child welfare and many already receiving mental health services, youth had high, often recurrent ED use. This highlights the need for stronger coordination between child welfare, youth mental health services and EDs.

Objectifs: Au Canada, peu de recherche s’est penchée sur l’utilisation du service d’urgence (SU) par les jeunes impliqués dans les services d’aide à l’enfance, une population vulnérable. Nous visions donc à (1) examiner les caractéristiques des utilisateurs de SU chez les jeunes impliqués dans l’aide à l’enfance, 2) identifier les prédicteurs de l’utilisation de SU et 3) identifier les trajectoires des jeunes au SU.

Méthodes: Les données ont été recueillies des dossiers de l’aide à l’enfance dans deux agences de Montréal, Canada. La régression logistique a été menée pour déterminer les prédicteurs de l’utilisation du SU. L’analyse de classe latente a servi à identifier les trajectoires au SU.

Résultats: L’échantillon comprenait 226 jeunes âgés de 11 à 18 ans, dont 33 % ont visité le SU au moins une fois pour des problèmes de santé mentale durant leur implication à l’aide à l’enfance. Les utilisateurs de SU étaient plus susceptibles d’être jeunes avec des antécédents de 1) abus sexuel, 2) maladie mentale parentale, et 3) placements hors du foyer, comparés aux jeunes sans visite au SU. Un traitement de santé mentale a été initié dans les 30 jours suivant une présentation au SU dans 24 % des cas. Trois trajectoires ont été distinguées: 1) un contact avec un SU initié par les travailleurs de l’aide à l’enfance pour des idéations/tentatives de suicide, 2) un contact avec un SU initié par la police pour utilisation de substances et comportements externalisés et 3) un contact avec un SU initié par les parents pour des idéations/tentatives de suicide.

Discussion: Bien que tous les jeunes aient été suivis par l’aide à l’enfance et que nombre d’entre eux aient déjà reçu des services de santé mentale, les jeunes avaient une utilisation élevée souvent récurrente du SU. Ceci met en lumière le besoin d’une coordination plus forte entre l’aide à l’enfance, les services de santé mentale pour les jeunes et les SU.

Keywords: adolescent; aide à l’enfance; child; child protective services; child welfare; emergency department; enfant; mental health; santé mentale; service d’urgence; service utilization; services de protection des enfants; utilisation du service.