Cultural and outdoor activities in Canada: Who does what?

Can Rev Sociol. 2023 Feb;60(1):53-68. doi: 10.1111/cars.12417. Epub 2023 Jan 19.

Abstract

This article innovatively combines the analysis of both cultural and outdoor activities in Canada, activities that have been mostly studied separately until now. This study thus feeds into the debate between the distinction framework (focusing on the highbrow/lowbrow opposition) and the omnivorism thesis (distinguishing between omnivorous and univorous groups) in cultural sociology. From Latent Class Analysis (LCA), this study identifies five clusters, which differentiate people practicing either or both cultural and outdoor activities. The clusters are labelled as follow: "tele-univore," "digital indoor," "conventional indoor," "outdoor univore," and "omnivore." Binary logistic regressions reveal that education, age and rural/urban identity are the key factors in identifying who practices which activities. The findings are threefold. First, while confirming the omnivore theory, our results show that cultural capital matters more than economic capital in explaining who participates in which activities. Second, rural people tend to be slightly more engaged than urban people in consumptive and motorized outdoor activities and less in all cultural activities. Third, the shift to digitization and the increase in outdoor activities appears to have exacerbated the divide between older and younger generations.

Cet article combine de manière innovante l'analyse des activités culturelles et de plein air au Canada, activités qui ont été jusqu'à présent étudiées séparément. Cette étude alimente ainsi le débat entre la thèse de la distinction (centrée sur l'opposition entre le savant et le populaire) et celle de l'omnivorisme (distinguant les groupes omnivores et univores) en sociologie culturelle. À partir d'une analyse des classes latentes (ACL), cette étude identifie cinq classes, qui différencient les personnes pratiquant des activités culturelles, de plein air ou les deux. Les classes sont étiquetées comme suit : “univores télévisuels”, “connectés intérieurs”, “classiques intérieurs”, “univores plein air” et “omnivores”. Des régressions logistiques binaires révèlent que l'éducation, l'âge et l'identité rurale/urbaine sont les facteurs clés pour identifier qui pratique quelles activités. Les conclusions sont de trois ordres. Premièrement, tout en confirmant la théorie de l'omnivorisme culturel, nos résultats montrent que le capital culturel compte plus que le capital économique pour expliquer qui participe à quelles activités. Deuxièmement, les ruraux ont tendance à être légèrement plus engagés que les urbains dans les activités de plein air motorisées ou visant la consommation et moins dans toutes les activités culturelles. Troisièmement, le passage à l’ère numérique et la croissance des activités de plein air semblent avoir exacerbé le fossé entre les générations plus âgées et plus jeunes.

MeSH terms

  • Canada
  • Culture*
  • Humans
  • Recreation*