Hepatotoxicity and tuberculosis treatment outcomes in chronic liver disease

J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can. 2023 Mar 1;8(1):64-74. doi: 10.3138/jammi-2022-0029. eCollection 2023 Mar.

Abstract

Background: The treatment of tuberculosis (TB) is known to cause liver injury, however, there is limited data to guide optimal treatment for patients with chronic liver disease.

Methods: We undertook a retrospective case series of patients with chronic liver disease and TB disease. The primary objective was to determine if there was a difference in the incidence of drug-induced liver injury (DILI) in patients with cirrhosis versus those with chronic hepatitis. Additionally, we sought to compare TB treatment outcomes, type and duration of therapy, and incidence of adverse events.

Results: We included 56 patients (chronic hepatitis 40; cirrhosis 16). There were 33 patients (58.9%) who experienced DILI requiring treatment modification, with no significant difference between groups (65% versus 43.8%, p = 0.23). Patients with chronic hepatitis were more likely to receive treatment with standard first-line intensive phase therapy that included a combination of rifampin (RIF), isoniazid, and pyrazinamide (80.8% versus 19.2%, p = 0.03) and any regimen than included isoniazid (92.5% versus 68.8%, p = 0.04). The risk of DILI was higher when more hepatotoxic TB medications were used. Overall treatment success in this cohort was low (55.4%), with no significant difference between groups (62.5% versus 37.5%, p = 0.14). Most patients with treatment success (97%) were able to tolerate a rifamycin.

Conclusions: The risk of DILI is high, especially with the use of isoniazid, in patients with TB and chronic liver disease. This risk can be effectively mitigated with no difference in treatment outcomes in the presence of cirrhosis.

Historique: Il est bien connu que le traitement de la tuberculose (TB) provoque des lésions hépatiques, mais les données sont limitées pour orienter le traitement des patients atteints d’une hépatopathie chronique.

Méthodologie: Les chercheurs ont étudié une série rétrospective de cas de patients atteints d’une hépathopathie chronique et d’une TB. Ils s’étaient donné comme objectif primaire de déterminer s’il y avait une différence entre l’incidence de lésion hépatique d’origine médicamenteuse (LHOM) chez les patients atteints d’une cirrhose et ceux atteints d’une hépatite chronique. De plus, ils ont comparé les résultats des traitements de la TB, le type et la durée du traitement et l’incidence d’événements indésirables.

Résultats: Les chercheurs ont inclus 56 patients (hépatite chronique : 40; cirrhose : 16). De ce nombre, 33 (58,9 %) avaient présenté une LHOM ayant suscité une modification au traitement, sans différence notable entre les groupes : 65 % par rapport à 43,8 %, p = 0,23. Les patients atteints d’hépatite chronique étaient plus susceptibles de recevoir un traitement intensif standard en première ligne qui incluait une combinaison de rifampine (RIF), d’isoniazide et de pyrazinamide (80,8 % par rapport à 19,2 %, p = 0,03) ou une posologie qui comprenait de l’isoniazide (92,5 % par rapport à 68,8 %, p = 0,04). Le risque de LHOM était plus élevé lors de l’utilisation de médicaments contre la TB plus hépatotoxiques. La réussite globale du traitement était faible au sein de cette cohorte (55,4 %) et n’entraînait pas de différence significative entre les groupes (62,5 % par rapport à 37,5 %, p = 0,14). La plupart des patients dont le traitement était efficace (97 %) toléraient la rifamycine.

Conclusions: Le risque de LHOM est élevé chez les patients atteints de TB et d’hépatopathie chronique, particulièrement lors de l’utilisation d’isoniazide. En présence de cirrhose, il est possible de l’atténuer avec efficacité sans modifier l’issue du traitement.

Keywords: Mycobacterium tuberculosis; drug treatment; infection; tuberculosis.

Grants and funding

Funding: No funding was received for this work.