Objectives: Lengthy emergency department (ED) wait times caused by hospital access block is a growing concern for the Canadian health care system. Our objective was to quantify the impact of alternate-level-of-care on hospital access block and evaluate the likely effects of multiple interventions on ED wait times.
Methods: Discrete-event simulation models were developed to simulate patient flows in EDs and acute care of six Canadian hospitals. The model was populated with administrative data from multiple sources (April 2017-March 2018). We simulated and assessed six different intervention scenarios' impact on three outcome measures: (1) time waiting for physician initial assessment, (2) time waiting for inpatient bed, and (3) patients who leave without being seen. We compared each scenario's outcome measures to the baseline scenario for each ED.
Results: Eliminating 30% of medical inpatients' alternate-level-of-care days reduced the mean time waiting for inpatient bed by 0.25 to 4.22 h. Increasing ED physician coverage reduced the mean time waiting for physician initial assessment (∆ 0.16-0.46 h). High-quality care transitions targeting medical patients lowered the mean time waiting for inpatient bed for all EDs (∆ 0.34-6.85 h). Reducing ED visits for family practice sensitive conditions or improving continuity of care resulted in clinically negligible reductions in wait times and patients who leave without being seen rates.
Conclusions: A moderate reduction in alternate-level-of-care hospital days for medical patients could alleviate access block and reduce ED wait times, although the magnitude of reduction varies by site. Increasing ED physician staffing and aligning physician capacity with inflow demand could also decrease wait time. Operational strategies for reducing ED wait times should prioritize resolving output and throughput factors rather than input factors.
Abstrait: OBJECTIF: Les longs temps d'attente dans les services d'urgence (SU) à cause de blocage de l'accès à l'hôpital sont une préoccupation croissante pour le système de santé canadien. Notre objectif était de quantifier l'impact d'un autre niveau de soins sur le bloc d'accès à l'hôpital et d'évaluer les effets probables d'interventions multiples sur les temps d'attente aux départements d’urgences. MéTHODES: Des modèles de simulation aux événements discrets ont été développés pour simuler les flux de patients dans les urgences et les soins aigus de six hôpitaux canadiens. Le mod èle a été rempli de données administratives ayant plusieurs sources (avril 2017 à mars 2018). Nous avons simulé et évalué l'impact de six scénarios d'intervention différents sur trois mesures de résultats : 1) le temps d'attente pour l'évaluation initiale du médecin, 2) le temps d'attente pour un lit pour des patients hospitalisés et 3) les patients qui partent sans être vus. Nous avons comparé chaque mesure de résultats de ce scénario au scénario de référence pour chaque département d’urgences. RéSULTATS: L'élimination de 30 % des jours d'hospitalisation à un autre niveau de soins des patients médicaux a réduit le temps moyen d'attente pour un patient hospitalisé de 0,25 à 4,22 heures. L’augmentation du nombre des médecins des urgences a réduit le temps moyen d'attente pour l'évaluation initiale du médecin (∆ 0,16 à 0,46 heures). Les transitions de soins de haute qualité ciblant les patients médicaux ont réduit la période moyen d'attente des patients hospitalisés pour tous les services d'urgence (∆ 0,34 à 6,85 heures). La réduction des visites à l'urgence pour des conditions sensibles à la médecine familiale ou l’augmentation de la continuité des soins ont entraîné des réductions cliniquement insignifiantes des temps d'attente et des taux de patients qui quittent sans être vus.
Conclusions: Une réduction modérée du nombre d’un autre niveau de soins pour les patients médicaux pourrait non seulement soulager le blocage de l'accès mais aussi réduire les temps d'attente aux urgences, afin de l'ampleur de la réduction varie selon le site. L'augmentation du nombre de médecins des urgences et l'harmonisation de la capacité des médecins avec la demande d'afflux pourraient également réduire le temps d'attente. Les stratégies opérationnelles destinées à réduire les temps d'attente aux urgences devraient accorder la priorité à la résolution des facteurs de sortie et de débit plutôt qu'aux facteurs d'entrée.
Keywords: Alternate level of care; Discrete-event simulation; Emergency department; Waiting time.
© 2023. The Author(s), under exclusive licence to Canadian Association of Emergency Physicians (CAEP)/ Association Canadienne de Médecine d'Urgence (ACMU).