Social disparities in alcohol consumption among Canadian emerging adults

Health Promot Chronic Dis Prev Can. 2023 Dec;43(12):499-510. doi: 10.24095/hpcdp.43.12.02.
[Article in English, French]

Abstract

Introduction: Young adult drinking is a public health priority, but knowledge of socioeconomic status (SES) indicators and alcohol use among emerging adults (EAs; aged 18-29 years) is primarily informed by college samples, populations in their late teens and early twenties and non-Canadian data. We compared the association of three different SES indicators with monthly heavy episodic drinking (HED), less-than-monthly HED, no HED, and no drinking among Canadian EAs.

Methods: We pooled the 2015 to 2019 waves of the Canadian Community Health Survey to include participants aged 18 to 29 years (n = 29 598). Using multinomial regression, we calculated weighted estimates of alcohol use by education, household income and area-level disadvantage, adjusting for adult roles and sociodemographic characteristics.

Results: Approximately 30% of EAs engaged in monthly HED, whereas 16% did not drink at all in the past year. Compared to those in the lowest household incomes, being in the top income quintile was significantly associated with increased relative odds of monthly HED (e.g. in combined SES model, RRR = 1.21, 95% CI: 1.04-1.39). Higher levels of education, being in higher income quintiles and living in less disadvantaged areas were significantly associated with reduced relative odds of no HED and not drinking. Adjusting for adult roles did not substantially change the associations between SES and alcohol use.

Conclusion: Higher SES was associated with HED among EAs, although the magnitude of association was small. Universal prevention measures addressing the affordability, availability and marketing of alcohol could be complemented by interventions targeting EA populations at higher risk of HED.

Introduction: La consommation d’alcool chez les jeunes adultes est une priorité de santé publique, mais les connaissances en lien avec les indicateurs de statut socioéconomique (SSE) et la consommation d’alcool chez les jeunes adultes (de 18 à 29 ans) reposent principalement sur des échantillons de niveau collégial, des populations à la fin de l’adolescence et au début de la vingtaine et des données non canadiennes. Nous avons comparé l’association de trois indicateurs de SSE avec une forte consommation épisodique d’alcool mensuelle, une forte consommation épisodique d’alcool moins d’une fois par mois, l’absence de forte consommation épisodique d’alcool et la non-consommation d’alcool chez les jeunes adultes canadiens.

Méthodologie: Nous avons regroupé les vagues de 2015 à 2019 de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes pour inclure les participants de 18 à 29 ans (n = 29 598). À l’aide d’une régression multinomiale, nous avons calculé des estimations pondérées de la consommation d’alcool selon le niveau de scolarité, le revenu du ménage et la défavorisation matérielle du quartier, en ajustant pour des rôles d’adulte et des caractéristiques sociodémographiques.

Résultats: Environ 30 % des jeunes adultes se sont livrés à une forte consommation épisodique d’alcool mensuelle, tandis que 16 % n’ont pas consommé d’alcool du tout au cours de la dernière année. Comparativement aux jeunes adultes dont le revenu du ménage était parmi les plus faibles, le fait de se situer dans le quintile de revenu supérieur a été associé de façon significative à une probabilité relative accrue de forte consommation épisodique d’alcool mensuelle (dans le modèle combiné du SSE, le RRR [rapport de risque relatif] était de 1,21; intervalle de confiance [IC] à 95 % : 1,04 à 1,39). Les niveaux de scolarité supérieurs, l’appartenance aux quintiles de revenu supérieurs et le fait de vivre dans des quartiers moins défavorisés étaient associés de façon significative à une probabilité relative réduite de ne pas se livrer à une forte consommation épisodique d’alcool et de ne pas consommer d’alcool. L’ajustement en fonction des rôles d’adulte n’a pas modifié substantiellement les associations entre le SSE et la consommation d’alcool.

Conclusion: Un SSE élevé a été associé à une forte consommation épisodique d’alcool parmi les jeunes adultes, quoique l’ampleur de cette association soit faible. Les mesures de prévention universelles visant l’abordabilité, la disponibilité et la promotion de l’alcool pourraient être bonifiées par des interventions ciblant les populations de jeunes adultes à risque accru de forte consommation épisodique d’alcool.

Keywords: alcohol abstinence; alcohol drinking; social class; young adult.

Plain language summary

Approximately 30% of respondents engaged in monthly HED, whereas 16% did not consume alcohol in the past year. Being in the highest income quintile was significantly associated with increased relative odds of monthly HED. Higher education, higher income and lower neighbourhood disadvantage were significantly associated with reduced relative odds of nondrinking. Universal prevention measures addressing the affordability, availability and marketing of alcohol could be complemented by interventions targeting EA populations at higher risk of HED.

MeSH terms

  • Adolescent
  • Alcohol Drinking / epidemiology
  • Canada / epidemiology
  • Educational Status
  • Ethanol*
  • Health Priorities*
  • Humans
  • Young Adult

Substances

  • Ethanol