Alveolar Echinococcus in a 70-year-old man in Ontario

J Assoc Med Microbiol Infect Dis Can. 2024 Jan 16;8(4):336-342. doi: 10.3138/jammi-2023-0012. eCollection 2024 Jan.

Abstract

Background: Alveolar echinococcus, caused by the tapeworm Echinococcus multilocularis, mimics hepatic malignancy, and carries a mortality rate exceeding 90% in untreated patients.

Methods: Diagnosis of E. multilocularis infection is established through clinical, radiographic, and microbiological assessments. Currently available laboratory diagnostics in Ontario are fresh tissue microscopy and histopathology. However, genus-specific Echinococcus enzyme-linked immunosorbent assay (ELISA) serology as well as confirmatory testing with species-specific serology and E. multilocularis polymerase chain reaction (PCR) can be obtained from external reference laboratories.

Results: The article presents the first case report of human alveolar echinococcus in Ontario. We outline the multidisciplinary approach of diagnosis as well as surgical and medical management of E. multilocularis infection in a 70-year-old man in Ontario. We describe prior literature of alveolar echinococcus in Canadian settings and highlight its emerging nature with recent human case clusters in the Prairies and reports of E. multilocularis in recent veterinary literature in Ontario.

Conclusion: E. multilocularis is an emerging parasitic infection in Canadian settings including Ontario. Clinicians should be aware of the emergence of this invasive infection, especially in those with close contact to canids.

Historique: Causée par le ténia Echinococcus multilocularis, l’échinococcose alvéolaire, qui imite le cancer du foie, est associée à un taux de décès de plus de 90 % chez les patients non traités.

Méthodologie: Le diagnostic d’infection par l’E multilocularis est posé par une évaluation clinique, radiographique et microbiologique. La microscopie sur tissus frais et l’histopathologie sont les diagnostics microbiologiques actuellement offerts en Ontario. Cependant, il est possible d’obtenir une analyse sérologique par la méthode d’immunoabsorption enzymatique (ELISA) spécifique du genre Echinococcus ainsi que des tests de confirmation par analyse sérologique spécifique à l’espèce et par amplification en chaîne par polymérase (PCR) de l’E multilocularis auprès de laboratoires de référence externes.

Résultats: L’article présente le premier rapport de cas d’échinococcose alvéolaire humaine en Ontario. Les chercheurs soulignent l’approche multidisciplinaire du diagnostic, de même que la prise en charge chirurgicale et médicale de l’infection à E multilocularis chez un homme de 70 ans de l’Ontario. Ils décrivent les publications scientifiques antérieures sur l’échinococcose alvéolaire au Canada et soulignent l’émergence de cette maladie parasitaire dans une récente grappe de cas humains des Prairies, de même que les comptes rendus de cas d’E multilocularis dans les récentes publications vétérinaires de l’Ontario.

Conclusion: L’E multilocularis est une infection parasitaire en émergence au Canada, y compris en Ontario. Les cliniciens devraient être informés de l’émergence de cette infection invasive, notamment chez les personnes en contact étroit avec des canidés.

Keywords: Canada; Echinococcus multilocularis; albendazole; alveolar echinococcus; hydatid cyst; liver.