Prospective assessment of the impact of intraoperative diuretics in kidney transplant recipient surgery

Can J Surg. 2024 Apr 4;67(2):E158-E164. doi: 10.1503/cjs.006422. Print 2024 Jan-Feb.

Abstract

Background: The use of intraoperative diuretics, such as furosemide or mannitol, during kidney transplantation has been suggested to reduce the rate of delayed graft function (DGF). The evidence base for this is sparse, however, and there is substantial variation in practice. We sought to evaluate whether the use of intraoperative diuretics during kidney transplantation translated into a reduction in DGF.

Methods: We conducted a cohort study evaluating the use of furosemide or mannitol given intraoperatively before kidney reperfusion compared with control (no diuretic). Adult patients receiving a kidney transplant for end-stage renal disease were allocated to receive furosemide, mannitol, or no diuretic. The primary outcome was DGF; secondary outcomes were graft function at 30 days and perioperative changes in potassium levels. Descriptive and comparative statistics were used where appropriate.

Results: A total of 162 patients who received a kidney transplant from a deceased donor (either donation after neurologic determination of death or donation after circulatory death) were included over a 2-year period, with no significant between-group differences. There was no significant difference in DGF rates between the furosemide, mannitol, and control groups. When the furosemide and mannitol groups were pooled (any diuretic use) and compared with the control group, however, there was a significant improvement in the odds that patients would be free of DGF (odds ratio 2.10, 95% confidence interval 1.06-4.16, 26% v. 44%, p = 0.03). There were no significant differences noted in any secondary outcomes.

Conclusion: This study suggests the use of an intraoperative diuretic (furosemide or mannitol) may result in a reduction in DGF in patients undergoing kidney transplantation. Further study in the form of a randomized controlled trial is warranted.

Contexte:: Il a été suggéré que le recours aux diurétiques peropératoires, comme le furosémide ou le mannitol, durant la transplantation rénale pourrait réduire le taux de retard à la reprise de fonction du greffon. Cependant, il existe peu de données probantes appuyant cette hypothèse, et une grande variabilité dans la pratique. Nous avons voulu évaluer si le recours aux diurétiques peropératoires durant la transplantation rénale entraînait une diminution des retards de reprise de fonction.

Méthodes:: Nous avons mené une étude de cohorte évaluant l’administration peropératoire de furosémide ou de mannitol avant la reperfusion du rein, comparativement à un groupe témoin (aucun diurétique). Des patients adultes atteints d’une insuffisance rénale chronique terminale recevant une transplantation rénale ont été répartis en 3 groupes : furosémide, mannitol, ou aucun diurétique. Le résultat principal était le retard à la reprise de fonction du greffon; les résultats secondaires étaient la fonction du greffon à 30 jours et la variation périopératoire du taux de potassium. Des statistiques descriptives et comparatives ont été utilisées, le cas échéant.

Résultats:: Au total, 162 patients ayant reçu une greffe du rein d’un donneur décédé (don après un diagnostic de décès neurologique ou de décès cardiocirculatoire) ont été inclus dans l’étude sur une période de 2 ans, sans différences significatives entre les groupes. Aucune différence significative de taux de retard à la reprise de fonction n’a été observée entre les groupes furosémide, mannitol, et aucun diurétique. Considérés ensemble, les groupes furosémide et mannitol (tous diurétiques confondus) présentaient toutefois une amélioration significative du taux de retard comparativement au groupe témoin (rapport de cotes 2,10, intervalle de confiance à 95 % 1,06–4,16, 26 % c. 44 %, p = 0,03). On n’a noté aucune différence statistiquement significative entre les 2 groupes pour ce qui est des paramètres secondaires.

Conclusion:: Cette étude semble indiquer que le recours aux diurétiques peropératoires (furosémide ou mannitol) pourrait entraîner une réduction du taux de retard à la reprise de fonction du greffon chez les personnes ayant subi une transplantation rénale. L’exécution d’un essai clinique randomisé est de mise.

MeSH terms

  • Adult
  • Cohort Studies
  • Delayed Graft Function / prevention & control
  • Diuretics*
  • Furosemide
  • Humans
  • Kidney Transplantation*
  • Mannitol
  • Prospective Studies
  • Risk Factors
  • Tissue Donors

Substances

  • Diuretics
  • Furosemide
  • Mannitol