Background: There is increasing concern regarding the lack of physicians and underresourcing of the medical system in Canada. The training of orthopedic surgeons has emerged as an area of particular concern. The purpose of this study was to gain insight into the outcomes of graduates of orthopedic surgery residency programs in Ontario in the last 30 years.
Methods: We invited graduates of orthopedic surgery residency programs in Ontario from 1992 to 2020 to participate in our survey regarding their practice patterns and career choices. Participants were asked whether they believed their residency had prepared them for independent practice and were asked about their practice patterns after graduation, including whether they completed fellowships.
Results: A total of 618 graduates met the inclusion criteria. We had a response rate of 40.9% (n = 253). A total of 62.8% of participants reported feeling ready to enter independent practice, which was less than the 80% expected threshold. This proportion varied by program and, overall, those who had graduated more recently reported feeling less ready. Nearly all participants had completed at least 1 fellowship, with most trainees having completed 2 fellowships. Earlier graduates were less likely to complete 2 or more fellowships. Completing a fellowship did not help with comfort in practice nor with earlier employment. Most respondents reported that their current surgical skills were primarily influenced by fellowship training, regardless of comfort level in entering practice directly out of residency.
Conclusion: A substantial proportion of orthopedic graduates reported not feeling comfortable entering practice directly out of residency, with only 62.8% of participants reporting feeling ready for independent practice after graduation. Furtermore, graduates are incurring a significant opportunity cost completing 1 or often 2 fellowships. These findings necessitate an appraisal of our goals in residency education.
Contexte:: Le manque de médecins et de ressources dans le système de santé canadien suscite de plus en plus d’inquiétudes. La formation des chirurgiennes et chirurgiens orthopédistes est devenue un thème particulièrement préoccupant. L’objectif de cette étude était de mieux comprendre les perspectives des diplômés et diplômées des programmes de résidence en chirurgie orthopédique en Ontario au cours des 30 dernières années.
Méthodes:: Nous avons invité les personnes diplômées des programmes de résidence en chirurgie orthopédique de l’Ontario, entre 1992 et 2020, à participer à notre sondage concernant les modes de pratique et les choix de carrière. Nous leur avons demandé si elles pensaient que leur résidence les avait préparées à la pratique autonome et les avons questionnées sur leurs modes de pratique et leur participation à une formation postdoctorale.
Résultats:: En tout, 618 personnes diplômées répondaient aux critères d’inclusion. Le taux de réponse a été de 40,9 % (n = 253). Au total, 62,8 % des personnes participantes ont déclaré s’être senties prêtes pour la pratique autonome, un taux inférieur au seuil escompté de 80 %. Cette proportion variait selon les programmes et, dans l’ensemble, les personnes ayant obtenu leur diplôme plus récemment se sentaient moins prêtes. La majorité des personnes participantes avaient effectué au moins 1 formation postdoctorale, la plupart d’entre elles en ayant complété 2. Les personnes ayant obtenu leur diplôme il y a plus longtemps étaient moins susceptibles d’avoir suivi 2 formations ou plus. Ces formations n’ont favorisé ni l’aisance dans la pratique ni l’obtention d’un emploi plus rapidement. La plupart des personnes répondantes ont déclaré que leurs compétences chirurgicales actuelles étaient principalement dues à leur formation postdoctorale, quel que soit leur niveau d’aisance à entrer dans la pratique à la fin de leur résidence.
Conclusion:: Une proportion importante des personnes diplômées en orthopédie a déclaré ne pas se sentir à l’aise à commencer à exercer tout de suite à la fin de la résidence : seulement 62,8 % des personnes participantes se sentaient aptes à pratiquer de manière autonome après l’obtention de leur diplôme. En outre, les diplômés et diplômées subissent un coût de renonciation important en suivant 1 et souvent 2 formations postdoctorales. Ces conclusions nécessitent une réévaluation de nos objectifs en matière de formation des résidents et résidentes.
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