A pilot study of a longitudinal mindfulness curriculum in undergraduate medical education

Can Med Educ J. 2020 Aug 6;11(4):e5-e18. doi: 10.36834/cmej.56726. eCollection 2020 Aug.

Abstract

Background: To support student well-being, a mindfulness curriculum in undergraduate medical education was launched at our university in 2014. We describe the program and report 3-year results.

Methods: Medical students responded to online questionnaires on mindfulness (Freiburg Mindfulness Inventory), empathy (Jefferson Scale of Physician Empathy), resilience (Connor-Davidson Resilience Scale) and perceived stress (Perceived Stress Scale) and were surveyed for demographics, home practice, and subjective experience at curriculum launch and yearly for 3 years.

Results: In respondents, high stress (19.2 (SD=6)) and low resilience (71.2 (SD=12.5)) scores were seen throughout training. Scores for mindfulness correlated positively with those for empathy (r=.217 p < 0.01) and resilience (r = .539, p < 0.01), and negatively with stress scores (r = -.380, p < 0.01). While overall scale scores did not statistically change after curriculum implementation, statistically significant increases were seen in mindfulness (12%, p = 0.008), empathy (5%, p = 0.045), and resilience scores (12%, p = 0.002) with a trend toward lower stress scores (8%, p =0.080) in respondents who felt they applied the curriculum principles. Two hours of reported home practice per week was associated with statistically significant changes (14% increased mindfulness scores p < 0.001; 6% increased empathy scores p < 0.001, 10% increased resilience scores p = 0.003; 11% decreased stress scores p = 0.008). Despite positive program evaluations for both mandatory and elective sessions, student attendance at elective sessions was low.

Conclusion: A mindfulness curriculum integrated into formal undergraduate medical education is feasible. Benefits may be confined to those students who apply curriculum principles and practice regularly. Further study is needed.Résumé.

Contexte: Pour soutenir le bien-être des étudiants, un cursus de méditation pleine conscience dans le cadre du programme de doctorat en médecine a été lancé à notre université en 2014. Nous décrivons le programme et communiquons les résultats après trois ans.

Méthodes: Des étudiants en médecine ont répondu à des questionnaires en ligne sur la pleine conscience (inventaire de pleine conscience de Freiburg), l'empathie (Échelle de Jefferson sur l'empathie du médecin), la résilience (échelle de résilience de Connor-Davidson) et le stress perçu (échelle du stress perçu) et ont été interrogés pour les caractéristiques démographiques, la pratique de la méditation pleine conscience à domicile et l'expérience subjective au moment du lancement du cursus et, ensuite, annuellement pendant trois ans.

Résultats: Chez les répondants, un degré de stress élevé (19,2 (ET=6)) et une faible résilience (71,2 (ET=12,5)) ont été observés tout au long de la formation. Il y avait une corrélation positive entre les la pleine conscience et l'empathie (r=0,17, p<0,01) et de la résilience (r=0,539, p<0,01), et négative avec le stress (r=-0,380, p<0,01). Alors que les résultats globaux ne changent pas statistiquement après la mise en œuvre du cursus, des augmentations statistiquement significatives ont été observées pour la pleine conscience (12%, p=0,008), l'empathie (5%, p=0,045) et la résilience (12%, p=0,002) avec une tendance vers des résultats inférieurs pour le stress (8%, p=0,080) chez les répondants qui estimaient avoir appliqué les principes du programme. On retrouvait des changements significatifs chez les répondants qui rapportaient avoir pratiqué deux heures par semaine à domicile (résultats accrus de 14% pour la pleine conscience (p<0,001), de 6% pour l'empathie (p<0,001) et de 10% pour la résilience (p= 0,003), et réduits de 11% pour le stress (p=0,008)). Malgré des évaluations de programme positives pour les sessions obligatoires et optionnelles, l'assiduité des étudiants aux sessions optionnelles était faible.

Conclusion: Un cursus de méditation pleine conscience intégré dans des études formelles de doctorat en médecine est faisable. Les avantages peuvent être confinés aux étudiants qui appliquent les principes du programme et qui le pratiquent sur une base régulière. D'autres études sont requises.