Postfracture care for older women: gaps between optimal care and actual care

Can Fam Physician. 2008 Sep;54(9):1270-6.

Abstract

Objective: To investigate rates of assessment and treatment of osteoporosis among older women during the year after they have had fractures.

Design: Observational, historical, population-based cohort study.

Setting: Manitoba, which maintains a comprehensive population-based repository of health care services provided and has a publicly funded health care system.

Participants: Women 50 years old and older who had suffered fractures between 1997 and 2002. These women were chosen from among approximately 175,000 women of this age in Manitoba.

Methods: We examined each woman's annual medical record between April 1, 1997, and March 31, 2002, to find any International Classification of Diseases fracture codes that have been consistently associated with osteoporosis. We looked for postfracture care during the first 12 months after fractures: bone mineral density (BMD) testing or treated with osteoporosis pharmacotherapy. Analysis was stratified by type of fracture: designated type 1 fractures (spine or hip) and type 2 fractures (not spine or hip).

Main outcome measures: Use of BMD testing or osteoporosis pharmacotherapy during the first 12 months following fractures.

Results: For type 1 fractures, BMD assessment during the first year after fracture increased from 2.6% in 1997-1998 to 4.6% in 2001-2002 (P for trend .0004). Rates of therapy with osteoporosis medication increased from 4.9% in 1997-1998 to 17.6% in 2001-2002 (P for trend < .0001). Results were similar for type 2 fractures. In the final year of the study, only 20.5% of women with either type of fracture underwent any identifiable intervention (BMD assessment or osteoporosis pharmacotherapy). The intervention rate was substantially higher among women 50 to 64 years old (26.4%) than among those 75 years old or older (17.9%, P for trend < .0001).

Conclusion: Women at highest risk of future fractures are assessed infrequently for osteoporosis with BMD testing and given pharmacotherapy to prevent future fractures just as infrequently. This gap in care was particularly striking for BMD testing despite the fact that testing is free in Manitoba's publicly funded system. Data from this study could be educational for physicians treating osteoporosis and should encourage them to improve their practice patterns and optimize patient care.

OBJECTIF: Examiner les taux d’évaluation et de traitement de l’ostéoporose chez les femmes âgées dans l’année suivant une fracture.

TYPE D’ÉTUDE: Étude d’observation historique stratifiée portant sur une cohorte.

CONTEXTE: Le Manitoba avec un imposant répertoire démographique des services de santé disponibles et un système de santé public gratuit.

PARTICIPANTS: Femmes d’au moins 50 ans victimes de fractures entre 1997 et 2002 et sélectionnées parmi environ 175 000 Manitobaines de cet âge.

MÉTHODES: Nous avons examiné les dossiers médicaux annuels de chaque femme entre avril 1997 et mars 2002 pour repérer tout code de fracture de la Classification internationale des maladies qu’on associe régulièrement à l’ostéoporose. Nous avons examiné les interventions durant les 12 premiers mois suivant la fracture: mesure d’ostéodensimétrie (ODM) ou traitement pharmacologique de l’ostéoporose. L’analyse était stratifiée selon le type de fracture: fractures de type 1 (vertèbre et hanche) et de type 2 (autre sites).

PRINCIPAUX PARAMÈTRES MESURÉS: Recours à l’ostéodensimétrie ou à la pharmacothérapie de l’ostéoporose durant les 12 mois suivant une fracture.

RÉSULTATS: Pour les fractures de type 1, la mesure de l’ODM dans la première année a augmenté de 2,6% en 1997–1998 à 4,6% en 2001–2002 (P < 0.0004). Le taux de pharmacothérapie de l’ostéoporose a augmenté de 4,9% en 1997–1998 à 17,6% en 2001–2002 (P < 0.0001). Les résultats étaient semblables pour les fractures de type 2. Dans la dernière année de l’étude, seulement 20,5% des femmes avec un type ou l’autre de fracture ont profité d’une quelconque intervention (mesure de l’ODM ou pharmacothérapie de l’ostéoporose). Le taux d’intervention était beaucoup plus élevé chez les femmes de 50–64 ans (26,4%) que chez celles de plus de 74 ans (17,9%, P < 0.0001).

CONCLUSION: Les femmes ayant le plus fort risque de fractures ont rarement des mesures d’ODM pour l’ostéoporose et reçoivent tout aussi rarement des médicaments pour prévenir les fractures éventuelles. Ce défaut d’intervention était particulièrement évident pour la mesure de l’ODM, même si cet examen est gratuit dans le système de santé manitobain. Les résultats de cette étude pourraient éclairer les médecins qui traitent l’ostéoporose et devraient les encourager à améliorer leur mode de pratique et le soin des patients.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Absorptiometry, Photon
  • Aged
  • Bone Density Conservation Agents / therapeutic use
  • Comorbidity
  • Diphosphates / therapeutic use
  • Female
  • Follow-Up Studies
  • Fractures, Bone / epidemiology*
  • Fractures, Bone / prevention & control
  • Humans
  • Manitoba / epidemiology
  • Middle Aged
  • Osteoporosis, Postmenopausal / diagnosis*
  • Osteoporosis, Postmenopausal / drug therapy
  • Osteoporosis, Postmenopausal / epidemiology*
  • Patient Care / standards*
  • Patient Care / statistics & numerical data
  • Preventive Health Services / statistics & numerical data
  • Selective Estrogen Receptor Modulators / therapeutic use

Substances

  • Bone Density Conservation Agents
  • Diphosphates
  • Selective Estrogen Receptor Modulators