Relationship between antenatal group B streptococcal vaginal colonization and premature labour

Paediatr Child Health. 1999 Oct;4(7):465-9. doi: 10.1093/pch/4.7.465.

Abstract

Objective: To determine whether a population of pregnant women with group B streptococcal (GBS) vaginal colonization had an increased risk of specific epidemiological and intrapartum risk factors for early onset GBS disease.

Setting: Tertiary university centre in Ottawa, Ontario.

Design: Hospital-based retrospective cohort study.

Methods: Pregnant women who gave birth during a four-month period in 1994 were included in the study. Potential GBS risk factors were obtained from a review of medical records. The prevalence of each risk factor in colonized and noncolonized women was examined using chi(2) or Fisher's exact test. Multiple logistic regression was performed.

Results: A total of 986 women, including 94 (9.5%) women colonized with GBS, were studied. The proportion of women younger than 20 years of age in the colonized group was 2.1% (two of 94) versus 4.6% (41 of 891) in the noncolonized group (P=0.28). Similar rates of multiple births were observed among the colonized and noncolonized groups (2.1% [two of 94] versus 2.5% [22 of 891], respectively) (P=0.94). Likewise, there were no significant differences in either group in the prevalence of a previous pregnancy affected by GBS or diabetes mellitus (P=0.82 and P=0.79, respectively). Multivariable analyses indicated that women who were colonized with GBS were more than twice as likely to deliver prematurely (below 37 weeks' gestational age) (odds ratio [OR] 2.43, 95% CI 1.39 to 4.23). Similarly, colonized women were more likely to be febrile during labour (at least 38 degrees C) (OR 5.05, 95% CI 1.70 to 15.02).

Conclusion: GBS vaginal colonization was associated with premature labour and intrapartum pyrexia in the population studied. According to Canadian and American guidelines, women with GBS vaginal colonization qualify for intrapartum chemoprophylaxis. The study results suggest that the identification of women at risk of premature labour may be one advantage of early prenatal screening for GBS.

OBJECTIF:: Établir si une population de femmes enceintes présentant une colonisation vaginale par des streptocoques de groupe B (SGB) courait un risque plus élevé de présenter des facteurs de risque épidémiologiques et intrapartum spécifiques de maladie à SGB précoce.

EMPLACEMENT:: Centre universitaire de soins tertiaires à Ottawa, en Ontario.

MÉTHODOLOGIE:: Étude rétrospective de cohortes en milieu hospitalier.

MÉTHODES:: Les femmes enceintes qui ont accouché pendant un intervalle de quatre mois en 1994 ont été incluses dans l’étude. Les facteurs de SGB potentiels ont été obtenus grâce à un examen des dossiers médicaux. La prévalence de chaque facteur de risque chez les femmes colonisées et non colonisées a été évaluée, d’après χ2 ou la méthode exacte de Fisher. Une fonction logistique a été effectuée.

RÉSULTATS:: Au total, 986 femmes, dont 94 (9,5 %) étaient colonisées par le SGB, ont été étudiées. La proportion de femmes de moins de 20 ans au sein du groupe colonisé s’établissait à 2,1 % (deux sur 94) par rapport à 4,6 % (41 sur 891) au sein du groupe non colonisé (P=0,28). Des taux similaires de naissances multiples ont été observés parmi les groupes colonisés et non colonisés (2,1 % [deux sur 94] par rapport à 2,5 % [22 sur 891], respectivement) (P=0,94). De même, il n’existait aucune différence significative dans chaque groupe pour ce qui est de la prévalence de grossesses précédentes touchées par le SGB ou le diabète sucré (P=0,82 et P=0,79, respectivement). Les analyses multivariables indiquent que le risque que les femmes colonisées par le SGB accouchent prématurément (à moins de 37 semaines d’âge gestationnel) (risque relatif [RR] de 2,43, 95 % IC 1,39 à 4,23) était plus de deux fois plus élevé. De même, les femmes colonisées étaient plus susceptibles de faire de la fièvre pendant le travail (au moins 38 °C) (RR de 5,05, 95 % IC 1,70 à 15,02).

CONCLUSION:: La colonisation vaginale par des SGB s’associait à un travail prématuré et à une pyrexie intrapartum dans la population étudiée. D’après les directives canadiennes et américaines, les femmes présentant une colonisation vaginale par des SGB sont admissibles à une chimioprophylaxie intrapartum. Les résultats de l’étude laissent supposer que l’identification des femmes à risque de travail prématuré peut constituer un avantage du dépistage précoce des SGB.

Keywords: Pregnancy; Prematurity; Streptococcus agalactiae.