Esophageal cancer in Canada: trends according to morphology and anatomical location

Can J Gastroenterol. 2012 Oct;26(10):723-7. doi: 10.1155/2012/649108.

Abstract

Background: Esophageal adenocarcinoma has one of the fastest rising incidence rates and one of the lowest survival rates of any cancer type in the Western world. However, in many countries, trends in esophageal cancer differ according to tumour morphology and anatomical location. In Canada, incidence and survival trends for esophageal cancer subtypes are poorly known.

Methods: Cancer incidence and mortality rates were obtained from the Canadian Cancer Registry, the National Cancer Incidence Reporting System and the Canadian Vital Statistics Death databases for the period from 1986 to 2006. Observed trends (annual per cent change) and five-year relative survival ratios were estimated separately for esophageal adenocarcinoma and squamous cell carcinoma, and according to location (upper, middle, or lower one-third of the esophagus). Incidence rates were projected up to the year 2026.

Results: Annual age-standardized incidence rates for esophageal cancer in 2004 to 2006 were 6.1 and 1.7 per 100,000 for males and females, respectively. Esophageal adenocarcinoma incidence rose by 3.9% (males) and 3.6% (females) per year for the period 1986 to 2006, with the steepest increase in the lower one-third of the esophagus (4.8% and 5.0% per year among males and females, respectively). In contrast, squamous cell carcinoma incidence declined by 3.3% (males) and 3.2% (females) per year since the early 1990s. The five-year relative survival ratio for esophageal cancer was 13% between 2004 and 2006, approximately a 3% increase since the period from 1992 to 1994. Projected incidence rates showed increases of 40% to 50% for esophageal adenocarcinoma and decreases of 30% for squamous cell carcinoma by 2026.

Discussion: Although esophageal cancer is rare in Canada, the incidence of esophageal adenocarcinoma has doubled in the past 20 years, which may reflect the increasing prevalence of obesity and gastroesophageal reflux disease. Declines in squamous cell carcinoma may be the result of the decreases in the prevalence of smoking in Canada. Given the low survival rates and the potential for further increases in incidence, esophageal adenocarcinoma warrants close attention.

HISTORIQUE :: L’adénocarcinome de l’œsophage affiche l’un des taux d’incidence les plus rapides et l’un des taux de survie les plus faibles de tous les cancers de l’hémisphère occidental. Toutefois, dans de nombreux pays, les tendances de cancer de l’œsophage diffèrent selon la morphologie de la tumeur et le foyer anatomique. Au Canada, on ne sait pas grand-chose de l’incidence et des tendances de survie d’après les sous-types de cancer de l’œsophage.

MÉTHODOLOGIE :: Les chercheurs ont extrait l’incidence de cancer et les taux de mortalité du Registre canadien du cancer, du Système national de déclaration des cas de cancer et des bases de données sur les décès de la statistique de l’état civil entre 1986 et 2006. Ils ont évalué séparément les tendances observées (changement annuel en pourcentage) et les ratios de survie relatifs sur cinq ans à l’égard de l’adénocarcinome de l’œsophage et du carcinome spinocellulaire, et compte tenu de leur foyer (tiers supérieur, central ou inférieur de l’œsophage). Ils ont projeté le taux d’incidence jusqu’en 2026.

RÉSULTATS :: Entre 2004 et 2006, le taux d’incidence annuel normalisé de cancer de l’œsophage selon l’âge était de 6,1 hommes et 1,7 femmes sur 100 000 habitants, respectivement. L’incidence d’adénocarcinome de l’œsophage a augmenté de 3,9 % (hommes) et de 3,6 % (femmes) par année entre 1986 et 2006, l’augmentation la plus marquée s’observant dans le tiers inférieur de l’œsophage (4,8 % et 5,0 % par année chez les hommes et les femmes, respectivement). Par contre, l’incidence de carcinome spinocellulaire a diminué de 3,3 % (hommes) et de 3,2 % (femmes) par année depuis le début des années 1990. Le ratio de survie relatif du cancer de l’œsophage correspondait à 13 % entre 2004 et 2006, soit une augmentation d’environ 3 % depuis la période de 1992 à 1994. Le taux d’incidence projeté révèle des augmentations de 40 % à 50 % des adénocarcinomes de l’œsophage et une diminution de 30 % des carcinomes spinocellulaires d’ici 2026.

EXPOSÉ :: Même si le cancer de l’œsophage est rare au Canada, l’incidence d’adénocarcinome de l’œsophage a doublé depuis 20 ans, ce qui peut refléter la prévalence croissante d’obésité et de reflux gastroœsophagien pathologique. La diminution des carcinomes spinocellulaires pourrait découler de la baisse de prévalence du tabagisme au Canada. Étant donné le faible taux de survie et la possibilité d’augmentation continue de l’incidence, il serait justifié d’évaluer attentivement l’adénocarcinome de l’œsophage.

Publication types

  • Research Support, Non-U.S. Gov't

MeSH terms

  • Adenocarcinoma / epidemiology*
  • Adenocarcinoma / mortality
  • Canada / epidemiology
  • Carcinoma, Squamous Cell / epidemiology*
  • Carcinoma, Squamous Cell / mortality
  • Esophageal Neoplasms / epidemiology*
  • Esophageal Neoplasms / mortality
  • Female
  • Humans
  • Incidence
  • Male
  • Risk Factors
  • Survival Analysis