Background: Hepcidin is a circulating hepatic hormone that regulates iron balance. It has been speculated that hepcidin insufficiency or dysregulation may be the primary defect in genetic hemochromatosis.
Methods: A 62-year-old woman underwent elective liver transplantation for chronic hepatitis C cirrhosis. Genetic testing for hemochromatosis was subsequently performed on the donor and recipient. Liver iron concentration was measured in the donated liver at the time of transplantation, and at day 2 and day 652 post-transplant. Serum hepcidin was measured at day 935 in the recipient and in three other liver transplant recipients.
Results: The donor was discovered to have significant iron overload without fibrosis, with a liver iron concentration of 326 micromol/g (normal is 0 micromol/g to 35 micromol/g). Genetic testing confirmed that the 89-year-old female donor was a typical C282Y homozygote for hemochromatosis. The recipient did not carry either the C282Y or the H63D mutation of the HFE gene for hemochromatosis. Liver biopsy was performed on the recipient on day 2 and day 652 post-transplant; the liver iron concentrations were 333 micromol/g and 253 micromol/g, respectively. Serum hepcidin in the recipient was elevated at 111 ng/mL compared with that of the three other ambulatory liver transplant recipients (66 ng/mL, 76 ng/mL and 81 ng/mL).
Conclusion: The liver transplant recipient described in the present report demonstrated a slight decrease in liver iron concentration over a 1.8-year follow-up period without specific therapy. Hepcidin insufficiency as a primary cause of genetic hemochromatosis seems unlikely based on the clinical profile of the present patient and the hepcidin measurements.
HISTORIQUE :: L’hepcidine est une hormone hépatique circulante qui régule l’équilibre du fer. On avance qu’une carence ou une dysrégulation de l’hepcidine pourrait être la principale anomalie responsable de l’hémochromatose génétique.
MÉTHODOLOGIE :: Une femme de 62 ans a subi une greffe hépatique non urgente à cause d’une cirrhose secondaire à l’hépatite C. Des tests génétiques d’hémochromatose ont ensuite été effectués sur la donneurse et la receveuse. On a mesuré la concentration de fer dans le foie greffé au moment de la greffe, puis le deuxième jour et le 652e jour après la greffe. On a mesuré l’hepcidine sérique le 935e jour chez la receveuse et chez trois autres greffés du foie.
RÉSULTATS :: On a découvert que la donneuse présentait une importante surcharge de fer sans fibrose, la concentration de fer dans le foie s’élevant à 326 μmol/g (normale de 0 μmol/g à 35 μmol/g), Les tests génétiques ont confirmé que la donneuse de 89 ans était une homozygote C282Y classique à l’hémochromatose. La receveuse n’était porteuse ni de la mutation C282Y ni de la mutation H63D du gène HFE de l’hémochromatose. La receveuse a subi une biopsie du foie le deuxième jour et le 652e jour après la greffe, et les concentrations de fer dans le foie s’élevaient alors à 333 μmol/g et à 253 μmol/g, respectivement. L’hepcidine sérique de la receveuse était élevée, à 111 ng/ml, par rapport à celle de trois autres greffés du foie ambulatoires (66 ng/ml, 76 ng/ml et 81 ng/ml, respectivement).
CONCLUSIONS :: La greffée du foie décrite dans le présent rapport démontre une légère diminution de la concentration de fer dans le foie pendant un suivi de 1,8 an sans thérapie spécifique. L’insuffisance en hepcidine comme cause principale d’hémochromatose génétique semble peu probable d’après le profil clinique de la présente patiente et les mesures d’hepcidine.