Objective: To assess outpatient understanding of and previous experiences with do-not-resuscitate (DNR) orders and to gauge patient preferences with respect to DNR discussions.
Design: Cross-sectional, self-administered survey.
Setting: Four urban primary care physician offices in Vancouver, BC.
Participants: A total of 429 consecutive patients 40 years of age and older presenting for routine primary care between March and May 2009.
Main outcome measures: Awareness of, knowledge about, and experiences with DNR decisions; when, where, and with whom patients wished to discuss DNR decisions; and differences in responses by sex, age, and ethnicity, assessed using χ² tests of independence.
Results: The response rate was 90%, with 386 of 429 patients completing the surveys. Most (84%) respondents had heard of the terms do not resuscitate or DNR. Eighty-six percent chose family physicians as among the people they most preferred to discuss DNR decisions with; 56% believed that initial DNR discussions should occur while they were healthy; and 46% thought the discussion should take place in the office setting. Of those who were previously aware of DNR orders, 70% had contemplated DNR for their own care, with those older than 60 years more likely to have done so (P = .02); however, only 8% of respondents who were aware of DNR orders had ever discussed the subject with a health care provider. Few patients (16%) found this topic stressful.
Conclusion: Most respondents were well informed about the meaning of DNR, thought DNR discussions should take place when patients were still healthy, preferred to discuss DNR decisions with family physicians, and did not consider the topic stressful. Yet few respondents reported having had a conversation about DNR decisions with any health care provider. Disparity between patient preferences and experiences suggests that family physicians can and should initiate DNR discussions with younger and healthier patients.
Objectif: Déterminer ce que les patients comprennent aux ordres de « ne pas réanimer » (NPR) et l’expérience qu’ils en ont, et évaluer leurs préférences en ce qui concerne les discussions sur l’ordre NPR.
Type d’étude: Enquête transversale auto-administrée.
Contexte: Quatre bureaux urbains de médecins de première ligne à Vancouver, C.-B.
Participants: Un total de 429 patients consécutifs de 40 ans et plus ayant consulté entre mars et mai 2009 pour des soins de routine.
Principaux paramètres à l’étude: Le fait d’être au courant de la consigne NPR, de la connaître et d’en avoir une expérience; quand, où et avec qui les patients voudraient discuter de cette option; et les différences de réponses selon le sexe, l’âge et l’origine ethnique, évaluées dans le cadre de tests d’indépendance de χ2.
Résultats: Le taux de réponse était de 90 %, 386 patients sur 429 ayant répondu à l’enquête. La plupart des répondants (84 %) avaient déjà entendu l’expression ne pas réanimer ou NPR. Parmi ceux avec qui ils pourraient discuter de la décision de NPR, 86 % des patients ont dit préférer le médecin de famille; 56 % croyaient que la discussion initiale sur ce sujet devrait avoir lieu pendant qu’ils sont en santé; et 46 % estimaient que cette discussion devrait avoir lieu au bureau du médecin. Parmi ceux qui étaient déjà au courant de l’ordre NPR, 70 % avaient songé à une telle option pour eux-mêmes, les plus de 60 ans étant les plus susceptibles d’y avoir songé (P = ,02); toutefois, seulement 8 % de ceux qui connaissaient l’ordre NPR en avaient déjà discuté avec un soignant. Peu de patients (16 %) ont trouvé que ce sujet était stressant.
Conclusion: La plupart des répondants connaissaient bien la signification de NPR, pensaient que la discussion à ce sujet devrait avoir lieu quand le patient était encore en santé, préféraient avoir cette discussion avec le médecin de famille et estimaient que ce sujet n’était pas stressant. Pourtant, peu de répondants déclaraient avoir eu une conversation sur la décision de NPR avec un professionnel de la santé. La disparité entre ce que les patients souhaitent et ce qu’ils font donne à penser que le médecin de famille devrait entamer la discussion sur l’ordre de NPR avec des patients plus jeunes et en meilleure santé.